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MONUMENT HISTORIQUE

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Historique
Clippiacum
Monument historique

"la Saint-Ouen"
Vie posthume de saint Ouen
Visite guidée...
Nef centrale, orgue, etc
La Vierge et l'Enfant: image sculptée
Fils de la charité
Petits Frères de Jésus (Charles de Foucauld)
Fraternité carmélitaine
Plan du quartier
Offices religieux à Saint-Ouen



Source photos: "Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis" - Flohic Editions 1994

Le portail détruit en 1567 pendant les Guerres de Religion a été reconstruit au XVIIe siècle et restauré au XIXe (la date de 1842 est gravée à droite de l'entrée). On retrouve en 1840 un petit groupe sculpté, issu de l'ancien portail, qui a été placé au linteau: un ange offre la communion à une reine qui s'inscrit dans l'embrasure d'une fenêtre.
XIIe siècle. Le choeur, ainsi que les quatrième et cinquième travées, appartiennent au premier chantier de construction commencé au XIIe siècle. Les voûtes en arêtes témoignent d'une architecture romane, ainsi que les chapiteaux sculptés en acanthes dans les années 1140-1160 (voir photo plus bas). Mais la clé de voûte aux armes de Condé est rajouté au XVIe siècle

L'orgue date du XVIII° siècle. Il est décoré d'une ornamentation végétale sculptée dans la partie en bois. Restauré, il a été vandalisé au cours de l'été 2006
Fin XIX siècle. Ce bas-relief est un vestige d'un autel disparu. Il représente la "Annonciation" par l'archange Gabriel tenant un phylactère sur lequel est écrit: "Ave Maria"


Les trois premières travées de la nef témoignent, par l'évolution de leur architecture, de la seconde campagne de construction de l'édifice aux XVe et XVIe siècles. Les arcs en plein cintre sont remplacés par des arcs brisés
Fin XIX siècle. Ce bas-relief est aussi un vestige d'un autel disparu. Il représente la "Mort de Saint-Joseph" entouré de Jésus bénissant et de la Vierge en prière

Maître-autel___



Acceuil - Prêtres - Messes
Père Robert Jourfier
curé modérateur des paroisses de Saint-Ouen, responsable de l'équipe pastorale sur l'ensemble de la ville.
Le Père Robert Jourfier
est membre de l'Institut
Fils de la Charité
.

Tél:01 40 11 16 89
+ 01 40 11 04 58
Fax: 01 40 11 13 50

Père Vincent de Paul Goulei
Fils de la Charité
Vicaire
65, av Gabriel Péri - St-Ouen

Tél: 01 40 11 91 86
06 14 61 60 27 (portable)


P.Lucien Marratier responsable de l'équipe Fils de la Charité


Apt 201, 9 rue St-Denis Saint-Ouen
Tél: 01 40 12 40 58

P.Pierre Chabrier,
en Mission ouvrière
membre de l'Institut
Fils de la Charité

Apt 201, 9 rue St-Denis Saint-Ouen
Tél: 01 40 12 40 58

Xavier Seclier
Fils de la Charité
vit en communauté à Saint-Ouen, se préparant au sacerdoce par des activités appropriés et des études aux facultés du Centre Sèvres (Jésuites - Paris)
Apt 201, 9 rue Saint-Denis
Saint-Ouen
Tél: 01 40 12 40 58
Benjamin Vergniaud
a fait ses voeux dans l'Institut Fils de la Charité en 2008 vit en communauté à Saint-Ouen, se préparant au sacerdoce par des activités appropriés et des études aux facultés du Centre Sèvres (Jésuites - Paris)
Apt 201, 9 rue St-Denis Saint-Ouen
Tél: 01 40 12 40 58
  Paroisse du Vieux Saint-Ouen
4, rue du Planty
93 400 Saint-Ouen
Tél.: 01 40 11 47 25
Fax: 01 40 11 47 25

Accueil: Samedi: 10h à 12h
Messes: mardi: 08h30
vendredi: 17h30
Dimanches et jours de Fête: 11h00
Horaires d'été: click ici





Image sculptée sur bois par M.Laconne en 1969
la Vierge et l'Enfant ceints d'une couronne
copie d'une Vierge occitane











EGLISE DU VIEUX-SAINT-OUEN MONUMENT HISTORIQUE

Les chapiteaux de l'église,
sculptés en feuilles d'acanthe,
datent des années 1140-1160

L'église de Saint-Ouen-le-Vieux est, avec le Château, le témoignage le plus important sur le lointain passé audonien qui soit parvenu jusqu'à nous. Elle a été inscrite à l'inventaire supplémentaire de monuments historiques en 1933.

C'est ici que se trouve, en quelque sorte, le berceau de la Ville. L'époque mérovingienne, avec la présence d'une villa royale, "Clippiacum", appartenant au roi Dagobert, marque le début de l'histoire de Saint-Ouen, entité civile et religieuse au même temps, comme il était d'usage à l'époque. Ceci est attestée, dès 832, dans un inventaire de biens de l'abbaye de Saint-Denis. Le nom de "Saint-Ouen", la ville le doit à un évêque de Rouen du VIIème siècle qui fut aussi chancelier du roi Dagobert, Dado Audoenus (nom d'origine germanique), vénéré depuis sa mort comme "saint". Il meurt le 24 août 683 à la Villa royale, Clippiacum. Le 24 août fut pendant des siècles la fête du village, "la Saint-Ouen". A l'emplacement où son corps fut exposé avant d'être transporté et enterré à Rouen, fut élevée une chapelle en 832, et devint bientôt un lieu de pèlerinage grâce à la conservation du doigt de saint Ouen, relique disparue pendant la Révolution. On attribua en effet à saint Ouen le pouvoir de guérir la surdité, et les pélegrinages étaient organisés pour vénérer cette relique et obtenir la guérison. Certains lettrés ont émis l'hypothèse selon laquelle le nom ("Audoneus"), qui avait un rapport avec le verbe latin "audire" (entendre), a favorisé cette ferveur populaire. Autour de la chapelle furent construites des maisons de pêcheurs et de cultivateurs, point de départ d'un nouveau village.
A noter que "Clippiacum" a donné "Clichy". Ce qui veut probablement dire que "Clippiacum" était devenu peu à peu le nom d'un domaine qui s'étendait bien au-delà de ce que nous appelons aujourd'hui "Vieux-Saint-Ouen". Mais il est quasi certain que la Villa elle-même se trouvait sur le monticule où est sise l'église dite du Vieux-Saint-Ouen. "Clippiacum", du point de vue étymologique, proviendrait d'une racine germanique, "Klippe" (falaise); et du suffixe gallo-romain "acum" lequel, ajouté au nom d'un propriétaire ou d'une propriété, forme un nom de lieu. Cette "falaise", sur la Seine, est bien perceptible même aujourd'hui à quelques dizaines de mètres devant l'église
C'est aussi en ce lieu que le village, aujourd'hui Ville de Saint-Ouen, est devenu Paroisse au XIIIème siècle. Au XIIème siècle déjà, les habitants avaient fait construire une autre église, mieux adaptée à une communauté qui s'agrandissait. La construction de l'église, commencée par le choeur, n'a vu sa nef et sa façade achevées que sous Henri IV. La façade sera d'ailleurs détruite pendant les guerres de religion, et restaurée au milieu du XIXème siècle par le maire d'alors, le marquis du Planty. La clé de voûte aux armes des Condé a été rajoutée au XVIème siècle. Deux bas-reliefs (fin du XIXème siècle), "L'Annonciation" et "La mort de Joseph", sont les vestiges de deux autels disparus.


Nef centrale___


Image de Saint-Ouen vénérée dans cette église, copie de la sculpture qui se trouve dans l'église abbatiale de Rouen. Saint-Ouen, en effet, avant d'être le nom d'une Ville, était un personnage important dans le Royaume Franc, en tant que chancellier du roi Dagobert 1er (629-638), d'abord, et évêque de Rouen, ensuite.

L'ancienne église du Vieux Saint-Ouen, dont la restauration a été terminé en décembre 1980
Photo G.Laforge







 
Petits Frères de Jésus
(Institut de vie contemplative de la famille spirituelle de Charles de Foucauld)

9, Bd Marcel Paul (appt. 2135)
93 450 L'Île-Saint-Denis



Frères Claude Collet et Jean-Paul
 
Charles de Foucauld (1858-1916)
béatifié le 15 novembre 2005

A 18 ans, Charles de Foucauld entre à Saint-Cyr; puis à l'École de Cavalerie de Saumur. Officier, il est envoyé en Afrique du Nord. De retour à Paris, il rencontre l'abbé Huvelin à l'église Saint Augustin. Il lui confie qu'il n'a plus la foi depuis l'âge de 15 ans, mais qu'il a été ébranlé par celle des musulmans, qui portent publiquement témoignage de la grandeur de Dieu. Il se confesse: "Aussitôt que j'ai compris qu'il y avait un Dieu, j'ai compris que je ne pouvais faire autrement que de vivre pour lui". Il est ordonné prêtre à 43 ans; et part à Béni-Abbès, dans le Sud Algérien, y fonde un ermitage où il soigne les malades et accueille les plus démunis; il dénonce l'esclavage et se bât pour son abolition. En 1905, il s'installe à Tamanrasset. Le 1° décembre 1916, il est assassiné à la porte de son ermitage. Le Père de Foucauld est mort sans avoir vu naître la Fraternité qu'il désirait tant et dont il avait écrit la règle de vie. Mais son rayonnement ne cesse depuis lors de grandir.
«Charles de Foucauld, qui vient d’être béatifié, nous invite à suivre spirituellement le chemin de Nazareth et le silence qu’il vécut au désert. En effet, c’est de là, avec Marie, que nous pouvons découvrir le mystère du Christ, qui s’est fait humble et pauvre pour nous sauver, pour faire de nous des fils d’un même Père et des frères en humanité. Comme le Frère Charles, puisons dans le mystère eucharistique et dans la contemplation la force pour l’existence et pour le témoignage par lequel nous contribuons à l’évangélisation ».
Benoît XVI - le 13 novembre 2005

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Spiritualité carmélitaine

Le Mont Carmel, près de Haïffa (dans l'actuel Israël), a donné son nom à la famille religieuse des carmes et des carmélites. Au milieu du XIIe siècle, en effet, des pèlerins venus en Terre Sainte s'installent en ermites dans des grottes du Mont Carmel, comme l'avait fait le prophète Elie. La règle primitive établie en 1209 prescrivait la pauvreté la plus grande, la solitude et le régime végétarien. La conquête musulmane chassa ces ermites de Terre Sainte. Au XVI° siècle, Thérèse d'Avila et Jean de la Croix entreprennent de faire revenir l'ordre à la règle primitive. A la fin du XIXe siècle, la Petite Thérèse de l'Enfant Jésus, carmélite à Lisieux décédée à 24 ans, est l'initiatrice de la 'Voie d'enfance' pour accéder à la sainteté. C'est une voie spirituelle qui est loin d'être une fuite infantile devant les responsabilités de la vie. Ces deux Thérèses ont été déclarées "Docteurs de l'Eglise" (par les papes Paul VI et Jean-Paul II respectivement)

Prière carmélitaine
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 Fraternité Carmélitaine (Religieuses)

40, rue Salvador Allende (appt. 501)
93 400 Saint-Ouen







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Plan du quartier

L'église du Vieux-Saint-Ouen - 4, rue du Planty (Place de l'Abbé Grégoire) ville de Saint-Ouen



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