Benoit GUILLOUX habitait au lieu dit Lépinasse, commune de Palinges.

Nous avons vu au chapitre 7 que Claude Marie GUILLOUX, le plus jeune enfant de Jean Marie GUILLOUX et de Jeanne Marie THOMAS, était entré au séminaire d'Autun en 1876, puis au noviciat de la Congrégation de la Mission à Paris en 1878. Il prononça ses vœux en octobre 1880 et il fut ordonné prêtre en juin 1882. Après être resté quelque mois à la Maison mère en qualité de sous directeur du Séminaire interne, il enseigna deux ans la philosophie et un an le dogme au Grand Séminaire de Saint-Flour.

En 1885, il fut rappelé pour être envoyé en Chine. Après un court séjour à Pékin, il fut placé à la tête de la paroisse de Ta-koo-toun. Durant ces périodes, il se mit à l'étude du chinois, dont il devint assez vite un expert.

De là, Claude Marie GUILLOUX fut appelé à fonder le collège de Saint Louis à Tientsin. En 1889, il occupa provisoirement le poste de Directeur du district de Pao-ting-fou. Il fut ensuite nommé curé du gros village de Si-ho-ing.

En 1894, il se voit confier le poste important de Procureur et de Directeur à Tientsin. Il donna une vigoureuse impulsion à l'évangélisation de ce district. C'est là qu'en 1900, il eut à souffrir de la révolte des Boxeurs.

Vers la fin de 1900, il fut appelé à Pékin en qualité de vicaire général de Mgr FAVIER, et se vit confier la double direction du Grand et du Petit Séminaire de Pé-t'ang, avec la charge des Joséphines ou Religieuses Indigènes. Claude Marie GUILLOUX passait pour un des missionnaires qui connaissait le mieux la langue chinoise du Nord.

En 1905, il est nommé au poste de Visiteur des Lazaristes et de Directeur des Filles de la Charité.

Il mourut d'une maladie de cœur à Kiashing, dans la nuit de Noël 1924, au moment où dans la chapelle toute proche s'achevait la Messe de Minuit et à l'instant même où la communauté du séminaire chantait le "Gloria in excelsis Deo" des Anges à la Crèche.

Philibert CLEMENT est né en 1868 à Trivy. Il était le fils de Claude CLEMENT et de Benoite GUILLOUX et était donc le neveu de Claude Marie GUILLOUX. Il n'avait que 3 ans quand son père mourut de la petite vérole. Après de brillantes études secondaires, il fut reçu bachelier ès-lettres, puis suivit les études philosophiques et théologiques à Autun et obtint le diplôme de licencié en théologie. Il fut ordonné le 23/05/1891. Avant de venir en Chine, il fut tour à tour, vicaire à Saint-Vallier, chapelain à Paray le Monial, curé à Vitry-en-Charollais, à Bellevue, et enfin à Montceau les Mines. C' est alors que son oncle fit appel à lui pour pourvoir l'église du quartier des Légations à Pékin. Il arriva en Chine en décembre 1910, où il fut reçu au noviciat de la Congrégation de La Mission. Après sa première année de probation, il fut affecté aux œuvres des missions à l'est de Pékin, à Ta k'eou-t'ouen.

En mai 1912, il reçut l'ordre de se rendre immédiatement à Pékin, en qualité de Curé de l'église Saint Michel, fonction qu'il exercera durant 22 ans, jusqu'à sa mort. A l'étude du Chinois, qu'il poursuivit vaillamment, il ajoutera celle de l'anglais afin d'entrer plus complètement en contact avec toutes ses ouailles. Il fonde un bulletin paroissial, "l'Echo de St Michel" pour intéresser ses fidèles. A Nan-kang tzé, en pleine ville chinoise, il établit plusieurs œuvres: orphelinat de garçons, ouvroir, écoles, chapelle. Il fonde deux revues: "Bulletin Catholique de Pékin" en français et "Sacerdos in Sinis" en latin qu'il dirigera sans défaillance vingt ans durant. Il meurt le 22 décembre 1933 à l'hôpital Saint Michel d'une crise cardiaque. Sa dépouille mortelle repose au Cimetière de Chala (Chine Méridionale)

Joanny GUILLOUX, né en 1875, était le deuxième enfant de Pierre Marie GUILLOUX et de Jenny DARGAUD. Il fit ses études secondaires à Rimont et entra au grand séminaire en 1893. Il obtint son diplôme de bachelier en théologie en mars 1899, et il fut ordonné prêtre en décembre de la même année. Il fut nommé professeur aux Minimes à Chalon, fonction qu'il cumula avec celle de vicaire de l'église St Pierre à partir de 1905. En 1918, on lui confie le poste de professeur à Rimont, qu'il occupera jusqu'en 1947, où il est nommé aumônier des Religieuses St Joseph de Cluny. En 1960, il est nommé au titre de chapelain épiscopal. Il mourut le 29/02/1960 à Cluny et fut enterré à Brandon.

Pierre Marie GUILLOUX, frère du précédent, était le troisième enfant de Pierre Marie GUILLOUX et de Jenny DARGAUD. Il fit ses études secondaires à Rimont et entra au grand séminaire en 1895. Il est ordonné prêtre en 1901, puis est nommé vicaire à Couches les Mines la même année. En 1906, on lui confie le poste de curé d'Huilly, village de la Bresse. Il est nommé chapelain épiscopal en 1941. Il mourut le 16/07/1957 à la maison St Michel de Rully et il fut inhumé à Huilly.

Claude Marie GUILLOUX, frère des 2 précédents, était le quatrième enfant de Pierre Marie GUILLOUX et de Jenny DARGAUD. Il fit ses études secondaires à Rimont et fut ordonné prêtre en 1905. Il occupa successivement les postes de vicaire à Mervans, vicaire à St Charles du Creusot, curé de Champforgeuil, puis curé de Mervans. En 1931, il est nommé curé de St Marcel les Chalon, poste qu'il occupera jusqu'en 1967, année ou il se retire à Rully. En 1941, il accède au titre de chapelain épiscopal, puis en 1943 à celui de chanoine honoraire. Il mourut en 1971, à l'age de 92 ans. Il est enterré à St Marcel.

Etienne Marie GUILLOUX, frère des 3 précédents, était le septième enfant de Pierre Marie GUILLOUX et de Jenny DARGAUD. Il fit ses études secondaires à Rimont, et fut ordonné prêtre en 1909. Il fut nommé la même année, vicaire à Couches les Mines, où il exercera son ministère durant 14 ans avec interruption de la guerre 1914-1918 où il fut brancardier. En 1923, on lui confie la cure de Brandon. Il consacrera 44 ans d'activité sacerdotale aux paroisses de Brandon, Clermain et Montagny-sur-Grosne. En 1967, il se retire dans son presbytère qu'il ne devait quitter qu'en 1970 pour la maison St Michel de Rully. Il mourut en 1972 et fut enterré à Brandon. Voici un extrait d'une notice nécrologique qui lui fut consacré dans les journaux:

*Le "bon père GUILLOUX" telle était l'appellation le plus fréquemment usitée pour le désigner tant était grande sa bonté et son dévouement. Ajoutons un trait de sa physionomie, son esprit pétillant.