Dans cette partie, nous pouvez évaluer vos apprentissages ou bien apprendre de façon autonome.
Révision "cycle de la violence conjugale"
Complétez le paragraphe ci-dessous :
Décrit pour la première fois par
JXUwMDBmJXUwMDM2JXUwMDBkJXUwMDA3JXUwMDBlJXUwMDE3
(1979), le cycle de la violence conjugale comprend
JXUwMDI5JXUwMDA0JXUwMDE0JXUwMDE1JXUwMDA2JXUwMDE3
phases qui se succèdent : Une première phase de
JXUwMDJjJXUwMDExJXUwMDBiJXUwMDFkJXUwMDFhJXUwMDA2JXUwMDAx
dans le couple précède la
JXUwMDNiJXUwMDExJXUwMDFiJXUwMDFhJXUwMDE2
qui se manifeste par un passage à l'acte violent du conjoint. Cette violence peut être
JXUwMDJlJXUwMDEzJXUwMDE3JXUwMDEwJXUwMDAzJXUwMDBkJXUwMDA5
,
JXUwMDI4JXUwMDAzJXUwMDBhJXUwMDFhJXUwMDBiJXUwMDA3JXUwMDAzJXUwMDAzJXUwMDA4JXUw
MDBlJXUwMDE4JXUwMDA0JXUwMDEw
,
JXUwMDI4JXUwMDE4JXUwMDExJXUwMDBhJXUwMDFhJXUwMDE4JXUwMDA0JXUwMDEw
. Vient ensuite une phase de
JXUwMDJhJXUwMDliJXUwMDhhJXUwMDBjJXUwMDAxJXUwMDBkJXUwMDBhJXUwMDA1JXUwMDA1JXUw
MDA4JXUwMDE1JXUwMDFkJXUwMDA2JXUwMDAx
: l'auteur minimise et justifie son acte, la victime se sent
JXUwMDJhJXUwMDE3JXUwMDE2JXUwMDAzJXUwMDFmJXUwMDAxJXUwMDFkJXUwMDEyJXUwMDAzJXUw
MDBlJXUwMDA5
de la situation. Enfin, une phase d'apaisement, appelée par Walker "
JXUwMDM0JXUwMDE5JXUwMDFiJXUwMDBi
JXUwMDNjJXUwMDAx
JXUwMDM1JXUwMDA0JXUwMDBjJXUwMDA5
" redonne de l'espoir à la victime qui espère un changement de comportement de la part de son conjoint. Ces phases se répètent ensuite dans une spirale dans laquelle sont enfermés les différents acteurs et qui s'avère difficile à stopper sans une aide extérieure.
La notion de
"puissance paternelle" a été supprimée des textes
législatifs en :
1881
1944
1970
Non. La notion de "puissance
paternelle" est pourtant déjà ancienne puisque inscrite dans
le Code Civil (Napoléon,1804). La notion de "puissance maritale" issue de ce même code fait par ailleurs de la femme mariée une mineure et sera abolie en 1938.
Non. 1944 est cependant une date importante pour les femmes en France puisqu'elles obtiennent le droit de vote (bien après d'autres pays : Nouvelle-Zélande en 1893, Australie en 1902, Brésil en 1934 (plus d'informations ici).
Effectivement. Dans le code
civil (Napoléen, 1804), le mari est seul chef de famille et
prend toute décision concernant les enfants. Ce n'est qu'en 1970 que les
deux époux sont considérés à égalité ayant les mêmes droits et
les mêmes devoirs à l'égard des enfants. La notion de "puissance paternelle" est alors remplacée par la notion d'"autorité parentale".
La notion de viol entre
époux est inscrite dans la Loi depuis :
1910
1990
2006
Non, en 1910 le "devoir conjugal"
exclue toute notion de viol entre époux.
Non, mais on avance, car en 1990 la
chambre criminelle de la cour de cassation reconnait le viol entre
époux ce qui fera jurisprudence.
Oui, dans le cadre de la Loi du 4 avril
2006, qui par ailleurs aggrave les peines en cas de délit ou crime
commis pas un conjoint ou ex-conjoint.
En France une femme meurt sous les
coups de son conjoint :
Tous les trois jours
Chaque mois
Tous les trois mois
Oui
Non
Non
En France la
première campagne d'information sur les violences conjugales a eu lieu en :
1979
1989
1999
Non,
c'est un peu tôt. Il y avait pourtant à cette période des
mouvements féministes porteurs de projets de changement.
Effectivement.
Les mouvements feministes des années 70 ont contribué à une prise
de conscience progressive de cette problématique. Les pouvoirs
publics ont ensuite pris des mesures dans le sens d'une information
plus large des citoyens.
Non, les campagnes ont commencé plus
tôt. On peut cependant constater qu'elles n'ont pas réglé le
problème de fond, puisque ce fléau social persiste dans les années
90 et même à l'heure actuelle.
Le numéro d'appel spécifique mis
en place en France en 2007 pour donner des informations concernant les problèmes de violence conjugale est le :
3939
3919
3989
Non, le 3939 "Allo service public" permet d'obtenir des renseignements concernant les droits et démarches administratives.
Oui, ce numéro
national permet d'obtenir anonymement des conseils spécifiques. Il
ne fonctionne pas 24h sur 24. Il a été étendu en 2010 à toute forme de violence. C'est un numéro d'information. En cas de danger immédiat, il faut appeler les numéros d'urgence tels que le 17,
le 18, le 15, le 112.
Cette situation est cependant moins
fréquente. Les hommes ont encore plus que les femmes des difficultés
à en parler du fait des codes culturels. Les conséquences des
violences sont souvent plus graves pour les femmes que pour les
hommes.
Les violences domestiques n'existent
que dans les milieux défavorisés.
Vrai
Faux
Incorrect !
Exact !
Il n'y a pas de profil-type de
l'agresseur. Le conjoint violent peut au contraire être bien inséré
socialement et avoir une bonne image en dehors de la sphère privée.
La violence conjugale suppose une crise
avec une "perte de contôle" de la part de l'agresseur.
Vrai
Faux
Incorrect !
Exact !
Il s'agit plutôt d'une spirale dans
laquelle les conjoints sont enfermés et l'agresseur exerce une
"prise de contrôle" sur la victime.
La prise en charge du conjoint violent
est souhaitable pour mettre un terme à la violence.
Vrai
Faux
Exact !
Incorrect !
La prise en charge du conjoint est un aspect essentiel qui rend plus probable une évolution favorable de la situation. Cependant, peu de conjoints violents demandent
spontanément une prise en charge. La plupart du temps, celle-ci se
met en place dans le cadre d'injonctions judiciaires, soit après des faits graves.
Un conjoint
violent peut être extrait du domicile conjugal.
Vrai
Faux
Exact !
Incorrect !
C'est possible depuis la Loi du
12 décembre 2004 pour les couples mariés et 2005 pour les concubins
ou pacsés qui permet l'éviction du domicile d'un conjoint violent. Malheureusement, cette loi est encore peu appliquée, et
dans la majorité des situations c'est la victime et ses enfants qui
quittent le domicile.
Question Assertion-Raison
Dans cette exercice, vous devez indiquer si chacune des propositions A et R est vraie ou fausse. Si vous pensez que A et R sont vraies, vous indiquez si R est une explication correcte de A, en répondant à la question suivante : Pensez-vous que l'alcoolisation du mari est une explication de la violence installée au sein de ce couple ?
Assertion A
Raison R
Suite
à l'appel du voisinage, la police intervient au domicile d'un
couple.
L'épouse explique avoir été insultée et menacée par
son conjoint.
Elle précise que ces scènes se répètent depuis de
nombreuses années.
Il s'agit d'une situation de violence conjugale
qui constitue un délit.
L'agent
de police constate que le mari est alcoolisé.
Ce dernier le
reconnait mais explique que la Loi
n'interdit pas de boire chez
soi.
La police lui explique que la Loi interdit la violence
envers
son conjoint et qu'un juge peut lui demander de quitter le domicile
conjugal.
Vous avez donc le choix entre les cinq propositions ci-dessous, cochez celle qui vous parait juste :
A et R sont vraies et R est l’explication correcte de A
A et R sont vraies et R n’est pas l’explication correcte de A
A est vraie et R est fausse
A est fausse et R est vraie
A et R sont fausses
Non
Effectivement. Cette scène de violence au sein du couple constitue un délit. L'éviction du conjoint violent peut être ordonnée par un magistrat et il n'est pas interdit de s'alcooliser chez soi. R n'explique pas A car l'alcoolisation n'est pas une explication des phénomènes de violence conjugale surtout lorsqu'ils sont installés depuis longtemps. L'alcool est uniquement un facteur aggravant. Lorsqu'elle s'installe dans la durée, la violence conjugale s'explique par une emprise d'un conjoint sur l'autre qui perd son statut de sujet ayant ses propres besoins. La victime peut ne pas appeler à l'aide car elle perd ses capacités de réaction (concept d'"impuissance apprise" de Walker, 1979).