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(vous y êtes)

Dans 10 ans, on en rira ! C’était en août et septembre 1997, encore un an à attendre….Rire de quoi ? Des multiples galères de ce voyage que nous n'avions absolument pas préparé. Aucune réservation d'hôtel (sauf le premier à Nagoya) et de multiples difficultés.

Le prétexte du voyage, c’est que Isabelle doit présenter sa thèse lors d’un colloque sur l’intelligence artificielle. Une semaine après notre arrivée, Marie-Claire doit nous rejoindre pour les deux semaines suivantes, entièrement consacrées au tourisme.

En rouge, les grosses galères !



Un jardin japonais à Nagoya

A peine arrivés à l’aéroport, nous apprenons que nos bagages sont perdus et qu’ils seront portés à notre hôtel ! Une hôtesse japonaise vient nous dire : "we are very veryyyyy sorry but your luggage is lost". Nous attendrons notre luggage trois jours !

Arrivés à l’hôtel (que nous trouvons très difficilement car au Japon les rues n’ont ni noms ni numéros), nous découvrons nos chambres, incroyablement minuscules et sans fenêtre ! Nous sortons marcher quelques minutes. Dans un parc, nous voyons une dizaine de clochards. En rentrant, Isabelle, effondrée, se met à sangloter. Je suis dans le même état d'esprit mais comme je suis un garçon...


Le même jardin...
       

Encore le même. Il faisait dans les 35 degrés et on crevait de soif. On sera très content de trouver au milieu du parc, un endroit plutôt luxueux où boire.

La coupe du monde de football robotique à Nogoya, dans le cadre du congrès sur l'intellligence artificielle ! La même coupe aura lieu l'année suivante (1998) à Paris, en même temps que la coupe du monde de football humain ! Beaucoup de robots ne fonctionnaient pas du tout, apparemment à cause d'interférences radios...

Ce n'est pas un footballeur (qui se déplaçaient tous sur roulettes) mais un robot-chien montré par Sony et dont un descendant sera commercialisé quelques années plus tard sous le nom d'Aibo.

Il y avait plusieurs catégories de robots-footballeurs, là c'est un énorme bestiaux !
       

Nagoya by night

Le troisième jour, Isabelle présente ses travaux en intelligence artificielle devant un parterre d'étudiants de plusieurs nationalités et d'un journaliste professionnel (en l'occurrence moi, qui avait obtenu un pass grâce à ma carte de journaliste). Elle est en jeans et baskets au lieu du petit tailleur qu'elle avait amené pour l'occasion, vu qu'on a récupéré les bagages seulement quelques heures plus tard.

La suite de la semaine à Nagoya se passe plutôt bien. On a quand même un peu de mal à se retrouver dans le métro, même si les noms des stations sont écrits à la fois en alphabet japonais et occidental.

Une semaine plus tard, je vais chercher Marie-Claire à l’aéroport qui est à 30 km de Nagoya. Au retour, nous nous trompons de bus. Nous avions pourtant demandé au chauffeur s’il allait dans la bonne direction. Il a répondu par l’affirmative. Nous comprendrons plus tard que les Japonais ne disent jamais non. Arrivés au terminus, nous allons le voir. Il est très gêné et accepte de nous ramener gratuitement à l’aéroport.

Le premier repas de Marie-Claire est terrible ! Elle choisit sans trop savoir ce qu'elle commande des espèces de nouilles froides aux algues (avec de la glace pilée). C’est immonde. En ajoutant l’anecdote du bus et le décalage horaire, elle est excédée.


Un parc à Nagoya

Quelque part à Nagoya

Une tour à Nagoya


Ces jeux (photos ci-contre) ne présentent apparemment aucun intérêt. Ca ressemble à un flipper. On lance une boule mais ensuite elle descend où elle veut, on ne peut rien contrôler. Puis on lance une autre boule. Il n'y a même pas d'argent à gagner...Pourtant, les japonais en raffolent !

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