Les religions du monde.

 

Avant de commencer, quelques définitions.

Mythologie:
- Ensemble des mythes propres à une civilisation, à un peuple, à une religion.
- Discipline ayant pour objet l'études des mythes.

Mythe:
- Récit légendaires transmis par la tradition, présentant les exploits d'êtres fabuleux, et de portée allégorique.
- Amplification due à l'imaginaire collectif, valorisant quelqu'un ou quelque chose.
- Croyance largement répandue mais peu fondée.
- Allégorie philosophique de caractère didactique.

Religion:
- Croyances et pratiques culturelles constituant le rapport de l'homme avec la divinité ou le sacré.
- Vénération profonde pour quelque chose

Secte:
- Groupe de personnes qui confessent les même opinions religieuses.
- Groupe idéologique ou religieux vivant en communauté sous l'influence d'un guide spirituel.

 

L'origine des religions.

Comme pour l'invention de la roue, puis de l'écriture, la religion est née de la nécessité d'améliorer l'agriculture, il y a plus de 42 000 milles ans. L'homme devient agile de ses mains, il commence a représenter ses semblables par des peintures puis des statuettes. Les premiers Dieux sont liés à l'agriculture, ce sont les "déesses mères". Elles doivent garantir le maintien de la fertilité des sols, des plantes et des animaux. Une fois l'agriculture maîtrisée, on s'est intéressé à la procréation. Plus il y a d'enfant, plus le clan devient grand et puissant, pour la chasse comme pour l'invasion des camps adverses. Mais l'homme s'interroge sur la mort. Pourquoi vivre et mourir. La peur de la mort va déclencher les imaginations les plus créatives, en fonction du climat, du lieu et du vécu de chacun. Les premières religions polythéistes voient le jour, un dieu pour le blé, la pluie, le soleil, la lune, ...

Voir Chronologie Universelle Simplifie.

 

Le Judaïsme.

La Torah signifie, en hébreu, la loi du peuple juif. Selon la tradition, Dieu l'a transmise directement aux juifs au Sinaï entre le XIVe et le XIIe siècle avant l'ère chrétienne. Elle est également appelée Bible hébraïque et correspond à l'Ancien Testament.

La Torah écrite comprend trois parties : le Pentateuque, les Prophètes et les Hagiographes. Le Pentateuque, livre principal de la loi écrite, est lui-même divisé en cinq chapitres : la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. Ces cinq livres s'ouvrent avec le récit de la Création et se referment à la mort de Moïse.

À cette loi écrite s'ajoute la loi orale, la Torah orale, qui réunit la Michna (ensemble de discussions juridiques) et les deux Talmuds, celui de Jérusalem et celui de Babylone. Elle constitue le commentaire de la Torah écrite. Dans la Torah, on retrouve les mitsvot, les 613 commandements, transmis par Dieu à Moïse. Ils constituent les termes de l'Alliance entre Dieu et son peuple.

Josias est roi de Juda de -640 à -609, année ou il est vaincu et mortellement blessé à la bataille de Megiddo contre le pharaon Nékao II.
Découvreur du Deutéronome, il en fait la base de la réforme de la religion juive et de l'éradication du culte des idoles.
Il fera écrire le reste de la bible à des fins politiques et économiques.

 

Le Christianisme.

Composition de la Bible.

Le mot «Bible» recouvre des réalités différentes selon les utilisateurs. Les juifs, par qui le livre a été écrit et transmis à l'humanité, parlent souvent de la «Torah» (Loi) pour désigner les Écritures dans leur ensemble. Mais ils se servent aussi de la première lettre des trois grandes divisions: la Torah (la Loi), les Nebiim (les Prophètes), et les Kétoubim (les écrits) pour former le mot «Taanak». Pour eux, la Bible est composée de 34 livres. Ce chiffre est relativement faible parce que les juifs regroupent plusieurs livres en un (ainsi tous les petits prophètes sont comptabilisés comme un seul livre). Les deux appellations «Ancien Testament» et «Nouveau Testament» proviennent de l'apôtre Paul, et même si certains préfèrent parler du «premier» et du «second» Testament pour dissiper tout malentendu, ces termes traditionnels semblent s'être imposés. La Bible protestante comporte 66 livres et la Bible catholique 73. Les deux communautés sont d'accord sur les 27 livres du Nouveau Testament. En revanche, les protestants, parce qu'ils refusent les 7 écrits transmis en grec (et non en hébreu), ne dénombrent que 39 livres pour l'Ancien Testament.

Les 39 Livres de l'Ancien Testament.

Les 5 premiers constituent le Pentateuque:
- La Genèse : création de l’humanité et affirmation de l’existence de DIEU.
- L'Exode : histoire du peuple Juif pendant sa captivité en Egypte, puis de sa sortie miraculeuse sous la conduite de Moïse, don de la Loi et des 10 commandements,...
- Le Lévitique : rituel du culte Juif.
- Les Nombres : préparatifs pour le peuple Juif en vue de se mettre en route vers le mont Sinaï et de son entrée finalement en terre promise.
- Le Deutéronome : histoire d’Israël après l’exode, des bénédictions et des malédictions dont il fait l’objet, des conséquences de leur obéissance et de leur désobéissance. Exposition de nombreuses exhortations et d’avertissements. Derniers actes et derniers jours de Moïse.

Juifs et chrétiens croient que le Pentateuque a été transmis par Dieu à Moïse sur le Sinaï. L'hypothèse de base en est qu'à l'origine du livre il y a quatre documents. Le premier, appelé Yahviste (désigné par la lettre J), proviendrait du temps de Salomon (vers 950 avant J.-C.) et du milieu intellectuel et religieux du Temple: il aurait présenté une première histoire sainte, en reprenant les anciennes traditions d'Israël et en les adaptant à la nouvelle situation créée par l'apparition récente de la royauté. Le deuxième, appelé Élohiste (E), aurait été conçu dans le royaume du Nord dans les années 900, après la rupture entre Juda et Israël. Le troisième document, le Deutéronome, aurait été inspiré par un projet de réforme législative, retrouvé dans le Temple cent ans plus tard, en 621. Enfin, le quatrième document serait l'œuvre de prêtres (il est désigné par la lettre P) qui ont tenté, pendant l'Exil, de répondre aux multiples interrogations nées de la perte de la terre, de la destruction du Temple et de la disparition de la royauté. Ce sont ces prêtres qui auraient donné une certaine unité à ces quatre traditions et composé, vers le IVe siècle, l'ouvrage définitif.
La Bible s'est écrite sur une longue durée. En fait, entre Moïse (vers 1250) et la rédaction définitive du livre, il s'est passé près de huit cents ans.

Les Livres historiques:
- Le livre de Josué : = " l'Eternel est salut ", " sauveur "... fils de Nun de la tribu d'Ephraïm et successeur de Moïse comme chef des enfants d'Israël qu’il a conduit pendant la conquête de Canaan. répartition des terres entre les tribus...
- Le livre des Juges : histoire de Gédéon et de Samson.
- Le livre de Ruth : = " amitié, une amie ", belle-fille de Naomi, épouse de Boaz, et grand-mère de David ; généalogie de David jusqu’à celle qui aboutira au Messie.
- Le premier livre de Samuel : = " entendu, ou exaucé de Dieu " fils d'Elkana par son épouse Anne et juge, Sacrificateur ou prophète d'Israël à l'époque de Saül et David prince de la tribu de Siméon qui fut choisi pour partager Canaan entre les tribus. histoire du règne de Saül jusqu’à sa mort, premier roi d’Israël et de la vie de David pendant ce règne.
- Le deuxième livre de Samuel : intronisation de David comme roi et succédant à Saül.
- Le premier livre des Rois : histoire d’Israël et de Juda
- Le premier livre des Chroniques : règne du roi Salomon. Edification du Temple. destruction de la ville de Jérusalem et mise en captivité du peuple Juif.
- Le livre de Esdras : = " secours " sacrificateur et scribe qui mit en place les réformes au retour d'exil ; travaillait avec Néhémie. période d’exil puis de restauration.
- Le livre de Néhémie : = " l'Eternel a consolé " le fils de Hacalia, échanson du roi Artaxercès, qui devint gouverneur de Juda après le retour de l'exil, un des 12 chefs du peuple qui revinrent de l'exil avec Zorobabel, fils d'Azbuk et chef de la moitié de Beth-Tsur, qui aida à réparer le mur de Jérusalem. réveil spirituel et réorganisation de la communauté juive au retour de l’exil.
- Le livre d'Esther : Esther = " étoile " la reine de Perse, héroïne du livre d'Esther - fille d'Abichaïl, cousine et fille adoptive de Mardochée, de la tribu de Benjamin, faite reine par le roi Assuérus pour remplacer la reine Vasthi. Récit de la délivrance puis de la survie du peuple Juif.

Les Livres poétiques:
- Le livre de Job : = " haï, ennemi ", " Je m'exclamerai ", un patriarche, le sujet du livre de Job
- Le livre des psaumes : La tradition les attribue au Roi David, mais beaucoup de critiques modernes estiment qu'il s'agit d'une composition collective et anonyme.
La plupart des Psaumes sont préfacés par des mots d'introduction (fréquemment différents entre la version massorétique et la Septante) les attribuant à un auteur particulier, ou rappelant les circonstances de leur composition; seules 73 de ces introductions portent le nom de David comme auteur.
Par ailleurs, les Psaumes n'ayant pas été "couchés sur parchemin" avant le 6ème siècle AEC, soit près de cinq siècles après la date supposée du règne de David (environ 1000 AEC), ils se sont sans doute transmis oralement.
- Le livre des proverbes : Le livre des Proverbes est un livre de l'Ancien Testament au sein duquel le Roi Salomon nous présente un certain nombre de conseils pratiques . C'est un recueil de maximes morales et spirituelles. Il contient des instructions pour mener une vie droite qui plaît à Dieu.
- Le livre de l'Ecclésiaste : Appelé en hébreu Qohelet, l'Ecclésiaste est un livre de l'Ancien Testament faisant partie de la série des hagiographies. Présent dans tous les canons, la tradition l’attribuait au roi Salomon. Voltaire s'opposait déjà à cette attribution et les exégètes modernes le datent du IIIe siècle av. J.-C., pendant la période hellénistique où les Hébreux furent influencés par les divers systèmes philosophiques grecs comme l'épicurisme et le stoïcisme.
- Le Cantique des Cantiques : Sa composition est attribuée à un rédacteur du IVe siècle av. J.-C. qui y aurait fondu différents poèmes provenant de Mésopotamie.

Les Livres prophétiques:
- Le livre d'Isaïe : Isaïe = " Salut de l’Eternel ". Prophète de l’espérance messianique et de la fameuse prophétie concernant les nations.
- Le livre de Jérémie : Jérémie = " celui que l'Eternel a désigné ". Prédiction du retour d’Israël en Palestine avant le retour de Jésus-Christ.
- Le livre des Lamentations de Jérémie : annonce les souffrances de Jésus-Christ.
- Le livre d'Ezechiel : Ezechiel = " DIEU fortifiera ". Grand visionnaire, prophète de la fin des temps après le retour du peuple Juif dans sa patrie.
- Le livre de Daniel : Daniel = " Dieu est mon juge ". Témoin de la fidélité envers DIEU.
1) le 2
e fils de David, par Abigaïl
2) le 4
e des grands prophètes, pris en otage lors de la première déportation à Babylone, et, à cause du don que lui fit Dieu de l'interprétation des rêves, il devint le second de l'empire de Babylone et de l'empire Perse. Ses prophéties sont les clés de la compréhension des événements de la fin des temps. Sa pureté et sa sainteté sont reconnues par Ezéchiel, prophète qui lui était contemporain
- Le livre d'Osée : Osée = " salut, sauve " nom de famille de Josué, fils de Nun, le 19
e et dernier roi du royaume du nord d'Israël. Osée dénonce l'infidélité, la corruption et l’idolâtrie d’Israël.
- Le livre de Joël : Joël = " l'Eternel est Dieu ". Promesse de grandes bénédictions faites par DIEU pour la fin des temps.
- Le livre d'Amos : Amos = " fardeau, porteur de fardeau " prophète du Seigneur, qui prophétisa dans le royaume du nord ; natif de Tekoa en Juda près de Bethléem et berger de métier ; auteur du livre prophétique qui porte son nom. Prophétie de la restauration de l’Etat Juif en son temps.
- Le livre d'Abdias : Abdias = " adorateur, ou serviteur de l'Eternel ". Prophéties sur la ruine d’Edom. Des vestiges ont été retrouvés en 1812 et confirment la véracité de ses prophéties.
- Le livre de Jonas : Jonas = " colombe " fils d'Amitthaï et natif de Gath-Hépher ; 5
e des petits prophètes qui prophétisa sous le règne de Jéroboam II et que Dieu envoya prophétiser à Ninive et qui empêchera la destruction de la ville.
- Le livre de Michée : Michée = " qui est comme Dieu ? " Ephraïmite pendant l'époque des juges prophète de Samarie qui prédit la défaite et la mort d'Achab
- Le livre de Nahum : Nahum = " consolation, qui a compassion " prophète né à Elkosch, qui prédit la chute et la destruction de Ninive, auteur du livre qui porte son nom
- Le livre de Habakuk : Habakuk = " 
embrasser ", " amour " un prophète d'Israël. Complainte au sujet du peuple d’Israël.
- Le livre de Sophonie : Sophonie = " l'Eternel a caché, protégé ", le 9
e dans l'ordre des 12 petits prophètes ; descendant du roi Ezéchias de Juda et prophète au temps du roi Josias. Jugements futurs contre les nations précédant la bénédiction messianique du Royaume.
- Le livre d'Aggée : Aggée = " en fête ", " né un jour de fête ", 10
e des petits prophètes ; premier prophète qui prophétisa après la captivité. Exhortation à la construction du temple.
- Le livre de Zacharie : Zacharie = " l'Eternel se souvient " 11
e de l'ordre des petits prophètes ; sacrificateur, fils de Bérékia et petit-fils d'Iddo, qui, comme Aggée, prophétisa la reconstruction du temple à l'époque de Zorobabel. Annonce de la défaite des nations, de la victoire de Jérusalem, le retour et le règne du Christ, l’entrée de Jésus à Jérusalem monté sur un âne,
- Le livre de Malachie : Malachie = " Mon messager " le prophète qui écrivit le dernier livre de l'Ancien Testament ; on ne connaît rien d'autre sur lui. Prédiction de la venue d’un précurseur, Jean le Baptiste, revêtu de la puissance du prophète Elie et du retour du Christ.

Les 27 Livres du Nouveau Testament.

Les 4 Evangiles:
- L'Evangile de Matthieu : Matthieu = " don de l'Eternel " fils d'Alphée, un des 12 disciples
- L'Evangile de Marc : Marc = " une défense ", " grand marteau ", évangéliste, auteur de l'Evangile de Marc. Marcus était son surnom Latin, son nom Juif était Jean. Il était cousin de Barnabas et fut compagnon de Paul dans quelques voyages
- L'Evangile de Luc : Luc = " qui donne la lumière " un Chrétien Gentil, le compagnon de Paul pour la prédication de l'évangile pendant de nombreux voyages ; il était médecin, et l'auteur du livre de Luc et du livre des Actes dans le Nouveau Testament.
- L'Evangile de Jean : Jean = " l'Eternel a fait grâce " Jean l'apôtre, fils de Zébédée et de Salomé, frère de Jacques le Majeur. Disciple particulièrement cher à Jésus, et auteur du livre de l'Apocalypse.

Les Epîtres de Paul :
- ce sont des lettres adressées aux Romains, aux Corinthiens, aux Galates, aux Ephésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, aux Théssaloniciens, à Timothée, à Tite, à Philémon.

Les Epîtres universelles :
- de Jacques, de Pierre, de Jean et de Jude.

L'Apocalypse de Jean :
-
est le dernier livre de la Bible chrétienne. Le terme signifie révélation, car le livre se veut être une révélation sur la fin du monde et sur l'instauration du Royaume de Dieu. Comme on révèle un monument pour une inauguration, on révèle le midrash, ce qui a été scellé pour la fin. Le livre commence en effet par les mots « Révélation de Jésus-Christ ». Le texte présente la personne de Jésus-Christ à son retour sur terre et les événements l'entourant, c'est du moins ce que dit littéralement le récit.

Symbole de la guerre dans l'Apocalypse de l'évangile de St Jean (16/14), cette place forte, qui domine la riche plaine d'Yiréel, occupait une position stratégique capitale, sur la "route de la mer". Sa longue histoire s'étend du 4°millénaire au IV° siècle avant J.C.: Sur une surface de 5 hectares, les fouilles ont permis de retrouver les restes de 20 villes superposées. La plus récente (années 400 avant notre ère) est plus haute de 25 mètres sur la première cité. C'est là que L'Apocalypse situe le dernier combat contre le mal, à la fin des temps...

Les Livres dit " Apocryphes " ne font pas partis de la Bible, n'étant pas reconnus comme inspiré de Dieu.

1 Macchabées, 2 Macchabées: Récits historiques ou légendaires en rapport avec les luttes du peuple juif contre les rois de Syrie (175-135 av. J.-C.).
Tobie ou Tobit: Curieuse épopée d'un père aveugle (Tobit) et de son fils (Tobie) conduits par un ange du territoire de Nephthali jusqu'à Ecbatane (Médie).
Judith: Histoire légendaire d'une héroïne nationale juive s'introduisant dans le camp d'un général Assyrien pour lui couper la tête.
Baruch: Cinq chapitres attribués au secrétaire du prophète Jérémie, qui prolongent son message.
Le Siracide, appelé aussi l'Ecclésiastique: Reflets de l'enseignement du maître d'une "école de sagesse", dispensé à Jérusalem au IVe siècle av. J.-C.
Le livre de la Sagesse: Traité de morale, attribué à un certain Salomon vivant à Alexandrie au Ier siècle av. J.-C.
Le Cantique des trois enfants saints (ou des trois jeunes gens): c'est-à-dire Schadrac, Meschac et Abed-Nego, cantique généralement incorporé au chapitre 3 de Daniel.
L'histoire de Suzanne: présentée en général sous forme d'un chapitre supplémentaire (13) au livre de Daniel.
L'histoire de Bel et le Dragon: figure généralement dans un chapitre supplémentaire (14) au livre de Daniel.
La prière de Manassé: Oeuvre lyrique de quinze versets, inspirée par 2 Chroniques 33 : 12-16, généralement incorporée à 1 Esdras, listé plus loin.
La lettre de Jérémie: Message destiné aux captifs de Babylone et abusivement attribué à Jérémie, publié dans certaines éditions après les Lamentations.
2 Esther (ou Esther, grec): Rédaction complémentaire au livre biblique d'Esther, ajoutée ultérieurement pour pallier à l'absence de mention du nom de Dieu, publiée soit à part (TOB) soit en caractères italiques au sein du livre biblique d'Esther (Bible de Jérusalem).
l Esdras: (appelé 3 Esdras dans les éditions où les livres bibliques d'Esdras et de Néhémie portent respectivement l'appellation l et 2 Esdras) Complément historique douteux des récits des captivités et du retour de l'exil.
2 Esdras: (ou 4 Esdras, appelé aussi Apocalypse d'Esdras) 1 et 2 Esdras font partie des livres dits "pseudépigraphiques", écrits juifs rédigés entre 150 av. J.-C. et 100 apr. J.-C., abusivement attribués à des auteurs connus comme Esdras.
3 Macchabées, 4 Macchabées: Récits fantaisistes sur la période antérieure à celle des Macchabées; ouvrages pseudépigraphiques non admis au sein des Deutérocanoniques par l'Eglise romaine.

Les Dix commandements (Exode 20/3-17).

I - Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
II
- Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras
point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
III - Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu, en vain ; car l'Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain
.
IV - Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
V -  Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
VI - Tu ne tueras point.
VII - Tu ne commettras point d'adultère.
VIII - Tu ne déroberas point.
IX - Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
X - Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Généalogie de la famille de Jésus.

"Yehôshuah Ben Youssef" est le vrai nom de Jésus Christ. Le prénom fut simplifié au fur et à mesure, par "Yeshuah", "Iêsous", "Iêsu" en arabe, puis Jésus.

Jésus est l'enfant d'une famille nombreuse. Marie et Joseph de Nazareth sont ses parents. Salomé et Miriam sont ses deux soeurs, Jacques, Joseph, Thomas et Simon, sont ses quatre frères.
C'est au IIe siècle que sa filiation divine fut mise en avant, ce qui petit à petit fit oublier sa famille pour former la "Sainte famille" que l'on connaît aujourd'hui, Jésus, fils unique de Dieu.
...
- Selon l'évangile de Saint Luc, Cléophas est le frère de Joseph le charpentier, donc, l'oncle de Jésus.
- Selon l'évangile de Saint Jean, Cléophas était apparenté à Jésus, étant le mari de la sœur de Marie, soit Marie Salomé (Jean 19,25). Ors, Cléophas est le mari de Anne qui n'a aucun lien avec Marie, mère de Jésus.
Marie Salomé ou Salomé la Myrophore, parce qu'elle fut l'une des femmes qui accompagnèrent le Christ au tombeau (étymologiquement, myrophore signifie porteur de parfum), est la femme de Zébédée et la mère des apôtres Jacques de Zébédée dit le Majeur et Jean. Elle serait la sœur de Marie, la mère de Jésus.
...
- Jean-Baptiste né en l'an huit avant J.C., est le fils de Zacharie et d'Élisabeth, une cousine de Marie, la mère de Jésus. Jésus fut baptisé à l'age de 30 ans.
...
- Joseph est mentionné pour la dernière fois lors de la visite au Temple lorsque Jésus est âgé de douze ans. La tradition catholique en a déduit qu'il était mort avant l'entrée de Jésus dans la vie publique, a supposé que Jésus et Marie avaient assisté à ses derniers instants et a fait de lui le patron de la bonne mort. Mais ces développements sont récents: il semble que le culte de Joseph ait été à peu près inexistant au Moyen Âge, comme le montre d'ailleurs la rareté des toponymes qui le concernent.
Comme la tradition catholique soutient la virginité perpétuelle de Marie, sur la question délicate de l'existence de frères ou sœurs de Jésus dont parle le Nouveau Testament, certains auteurs estiment que Joseph, déjà âgé (et veuf) au moment où il s'est fiancé avec Marie, aurait eu des enfants d'une précédente union dont, Jacques, Joseph, Jude ou Thomas et Simon. Aussi le représentait-on sous les traits d'un vieillard chauve à la barbe blanche.
...
- Selon les lettres de Saint Paul aux Galates (1.19), l'apôtre Jacques ou Jacques le Mineur ou bien Jacques d'Alphée, est le frère de Jésus. Jacques décédé en 62, après avoir été lapidé, et achevé par des coups, fut un personnage important du début de la Chrétienté. D’après la tradition, il fut le premier évêque ou patriarche de Jérusalem, il avait les même préceptes que les lois juives, c'est pour cela qu'il fut oublié.
...
- Selon l'évangile de Saint Matthieu (13.55 à 56) et Marc (6.3 et 15.40), Jacques, Joses/Joseph, Simon et Jude/Judas ou Thomas, sont les frères de Jésus et Salomé sa soeur.
- Selon l'évangile de Saint Jean, Jude ou Judas, frère de Jésus est dit Thomas le sceptique, pour le différencier de Judas Iscariote (le traître). Mais "Thomas" en araméen veut dire "Jumeau", tout comme son surnom "Didyme", qui en est la traduction grecque "didymos". Peut être était-il le frère jumeau de Jésus? "Sceptique", car dans l'Évangile selon Saint Jean (20.24 à 29), Thomas ne crut pas à la résurrection avant d'avoir vu les marques de la Crucifixion. Thomas, qui n'était pas présent lors de la première réapparition, déclara aux autres disciples : « Si je ne vois pas à ses mains la marque des clous, et si je ne mets la main, je ne croirais pas ». Lorsque Jésus apparut huit jours plus tard, il s'adressa à Thomas en lui disant : « Porte ton doigt ici, voici mes mains ; avance la main et mets-la à mon côté et ne sois plus incrédule mais croyant.»
Jude/Judas ou Thomas eut deux fils, qui furent aussi disciples chrétiens. Selon le texte apocryphe des Actes de Saint Thomas, l'apôtre partit évangéliser l'Inde, et arriva à Cranganore au Kerala à la fin de l'an 52, où s'était implantée une colonie juive depuis le VIe siècle av. J.-C.. Il tenta d'évangéliser les Hébreux, mais il eut plus de succès auprès des autochtones, et baptisa de nombreuses personnes de la haute caste et de la famille royale, qui formèrent le noyau de la première communauté chrétienne des Indes. Il fonda au total sept Églises dans le Kerala. En l'an 72, l'apôtre Thomas, fut arrêté alors qu'il priait dans une grotte de montagne à Mylapore près de Madras, et tué, transpercé par une lance.
Les reliques de saint Thomas d'abord vénérées au monastère de Mylapore, furent transférées, en l'an 394, dans la cité d'Édesse en Asie mineure
Thomas symbolise le bon sens ; il faut qu'il puisse voir pour croire. Sa foi repose sur la connaissance vérifiée et non pas sur le pouvoir dogmatique.
On a découvert en 1945 à Nag Hammadi parmi 53 papyrus datant du IVe siècle un Évangile de Thomas dont la rédaction prudente évoque bien le Thomas des évangiles, et dont n'étaient connus auparavant que des fragments.
...
- Simon le Zélote également appelé Thaddée par Matthieu et Marc fut crucifié à l’âge de cent vingt ans, il a été sauvagement coupé en deux d’après une tradition de l’église d’Orient.
...
- Selon les évangiles de Saint Matthieu et Saint Luc, Jésus serait d'une ligné royale, il descendrai du Roi David.
- Selon l'évangile de Saint Matthieu, juste avant la paques juive, Jésus monta a Jérusalem. Sur le trajet, les gents criaient "Hosanna au Fils de David". En entrant dans le temple, Jésus trouva des vendeurs de boeufs, de brebis et de pigeons. Avec un fouet fait sur place avec des cordes, Jésus chassa les vendeurs et les bêtes, et cassa tout. Les disciples de Jésus, dont Jacques son frère, criaient "Il est le fils de David, le descendant de David".
- Selon le Talmud, lors de son jugement, il est dit que Jésus est proche du gouvernement.
- Selon l'évangile de Saint Luc (23.38), la mention "Roi des Juifs" était sur la croix de Jésus. Il était donc une menace car il était descendant du roi David et peut être futur roi.
...
Si l'on réfléchi, Jésus doit avoir des descendants aujourd'hui vivants parmi nous.

Les témoins de la résurrection:

Les plus proches parents de Jésus sont les seuls témoins de la résurrection.

- Au troisième jour après sa mort, Marie, Marie-Madeleine et d'autres femmes de Galilée, que l'on peut supposer ses deux soeurs, se rendirent au tombeau pour embaumer le corps de Jésus. Mais elles trouvèrent le tombeau vide, et un ange leur annonça que Jésus n'était pas mort.
- Selon l'évangile de Saint Luc (24.18), Cléophas est l'un des deux disciples de Jésus (le deuxième serait Simon selon 24.34) que ce dernier rencontra sur la route d'Emmaüs alors qu'ils revenaient de Jérusalem le soir même de sa résurrection ils avaient entendu parler sans trop y croire. Les deux disciples ne le reconnurent pas tout d'abord. Ils s'arrêtèrent ensemble dans une auberge et pendant le repas, Jésus répéta les gestes de la consécration du pain : c'est alors qu'ils le reconnurent mais il disparut à leurs yeux. Aussitôt ils retournèrent vers Jérusalem ou ils témoignèrent auprès des apôtres. (Luc 24.13 à 35)
- Jésus est apparu à ses frères et ses disciples le même jour (Luc 24.36).
- Jésus est apparu au huitième jour à Jude/Thomas (Jean 20.26).
...

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Réflexion.

Il est clair que, de l'origine des légendes, des peuples anciens de la Mésopotamie, en passant par les lois des royaumes de Sumer, de Babylone, d'Israël,  ..., les textes "sacrés" ont servi de code et de guide pour gérer les peuples, comme notre code pénal actuel, et nos histoires pour les enfants qui ont peur de s'endormir le soir.

Après lecture de la Bible, certaines aberrations sont a noter:

- Adam ne croqua pas une pomme mais mangea "le fruit défendu" de l'arbre de la vie.
- Eve connu Adam, en clair, cela veut dire relation sexuelle.
...
- Contradiction total de la religion chrétienne face au deuxième commandement qui interdit les images, les statues, les édifices....
...
- L'usages de cierges, de chapelet, de médailles, de croix, d'eau bénite, ..., n'est mentionné nul part.
- La messe, le célibat des prêtres, la confession, le culte en latin, les processions, les pèlerinages, les prières à Marie, le baptême par l'eau, ..., n'ont jamais été demandé.
...
- Il est dit que la Marie rencontra Joseph, comme  pour Adam et Eve. Le verbe "rencontrer" ne veut-il pas dire relation sexuelle, comme dans l'ancien Français.
- Il n'est pas dit que, la virginité de la "vierge" Marie est éternel, que Marie est la mère de l'église, la reine des cieux ou la mère de Dieu.
...
- Il n'est pas dit que les rois mages étaient trois, mais que les mages apportèrent trois présent, de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
- Il n'est pas dit que l'église soit la seul autorité habilité a interpréter les saintes écritures.
- Il n'est pas dit qu'une hiérarchie doit gérer cette religion et que le Pape en soit le guide.
...
- Que dire des écrits d'Ezechiel, qui voyait dans le ciel une roue céleste de lumière, n'était ce pas un ovni?
...

Infos.

- "YHVH" se prononce "Yahvé", ce qui signifie "il est" en hébreu, et est le non de Dieu.
- "Hébreux" veut dire "ceux qui passent" en grec.
- "Evangiles" veut dire "heureux messages" en grec. Ils auraient été écrit environ 30 ans après la mort de Jésus.
- "Diaspora" veut dire « dispersion » en grec.
- "Christ" veut dire "le messie" en grec (Kristos).
- "Mashiakh" veut dire "le messie" en hébreux.
- "Lucifer" (du latin lux "lumière" et ferre "porter") fut le non donné à Jésus Christ jusqu'au moyen age par l'église, puis ce fut le nom donné au démon.
...

L'Islam.

Composition du Coran.

Il est composé de 6219 versets, nommés ayat en arabe, et signifie « preuve ». Ils sont répartis en 114 "chapitres", nommés sourates , sourah en arabe. Ce mot, d'origine incertaine, signifierait primitivement « révélation », puis « réunion de plusieurs révélations » ou « fragments de révélations ».

La tradition rapporte que, du temps de Muhammad, ils étaient écrits sur des feuilles de palmiers, des os plats (omoplates de chameau), des peaux ou des pierres, et étaient appris par cœur par les croyants, en entier ou en partie. En vue de sa récitation, le Coran fut divisé postérieurement en trente parties (djoz) ou en soixante parties (hisb, « division »).

Dans la période qui suivit la mort de Muhammad, des divergences sont apparues au sein de la communauté sur l'ordre chronologique des sourates. Selon l'ordre choisi, l'interprétation de certains passages pouvait varier et pour trancher, une large partie des autorités opta pour un ordre théoriquement neutre : l'ordre décroissant de longueur. Une exception fut faite pour la première sourate, fort courte, qui sert d'introduction.

Ce classement a ses partisans qui affirment qu'il faut y voir l'affirmation de l'unité profonde du Coran dont aucune partie ne peut être envisagée indépendamment du tout. Il a aussi ses détracteurs qui dénoncent une altération grave de la chronologie voulue par l'archange Gabriel (Jibril) lui-même dans l'ordre qu'il imprima délibérément ou sur ordre divin à la révélation.

Diverses tentatives plus ou moins concordantes ont été faites pour reconstituer l'ordre chronologique. Celui-ci fait apparaître des correspondances éclairantes avec les événements de la vie du prophète tels qu'ils sont rapportés par la sunna. Des interprétations nouvelles de certains passages obscurs ont ainsi pu être avancées.

L'ordre des versets du Coran a été modifié un certain nombre de fois. On y retrouve maintenant un ordre peu chronologique, mais on peut le sépare en deux sortes de textes : ceux de La Mecque, antérieurs à l'Hégire (généralement ce sont des versets plus courts, situés généralement à la fin du Coran), et ceux de la Médine, postérieurs à l'Hégire (versets plus longs, situés plus au début). Ils se démarquent par des différences de style et de vocabulaire.

Dans le Coran, Mahomet explique qu'Allah lui parlait par l'intermédiaire d'un "esprit" qu'il présente comme un ange qu'il appelle Djabraïl (Gabriel). Il disait que ces révélations étaient issues d'un livre céleste, « la mère du Livre », accessible seulement à ceux qui sont en état de pureté : de ce livre. Ainsi, sa religion sort de la même source que les religions juive et chrétienne. Mahomet lui-même connut seulement certaines parties. Dans la partie post-Hégire du Coran, il condamne les juifs et les chrétiens de prétendre avoir reçu l'entièreté de l'Écriture, et fait plus grave, d'en avoir déplacé des mots.

D'après les traditions, Mahomet percevait d'abord une sorte de grondement; il était alors saisi comme d'un accès de fièvre; il pâlissait, tremblait et se faisait envelopper d'un manteau. Certains historiens ont envisagés qu'il souffrait d'épilepsie. Or on sait qu'au moyen âge, en Orient aussi bien qu'en Occident, ces malades étaient considérés comme possédés d'un esprit. De plus, ses premiers serments ressemblaient fortement à ceux des kâhin, devins arabes inspirés par un démon, s'exprimant obscurément, avec des serments basés sur les phénomènes de la nature et assez rythmés. Les poètes païens (châ'ir) étaient aussi possédés par un démon. De là que Mahomet se défendait d'être un poète ou un kâhin dans le Coran, car c'est ce dont ses détracteurs l'accusaient le plus facilement.

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Réflexion.

Voici quelques extraits concernant la guerre sainte (Djihad) contre les Juifs, les Chrétiens et les non croyants (en clair les non musulmans):

"Combattez les dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Allah n'aime pas les transgresseur!" (sourate 2.190)

"Et tuez les, où que vous les rencontriez; et chassez les d'où ils vous ont chassés; l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la mosquée sacrée avant qu'ils ne vous aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez les donc. Telle est la rétribution des mécréants." (sourate 2.191)

"Et combattez les jusqu'à ce que qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent? donc plus d'hospitalités, sauf contre les injustes." (sourate 2.193)

"Ne croyez surtout pas que ceux qui ont succombé en combattant dans le sentier de Dieu soient morts. Pas du tout! Ils vivent près de Dieu et reçoivent de lui leur nourriture." (sourate 3.163)

"Combats donc dans le sentier d'Allah, tu n'es responsable que de toi même, et incite les croyants au combat, Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition." (sourate 4.84)

"Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru; alors vous seriez tous égaux! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez les alors, et tuez les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allie ni secoureur." (sourate 4.89)

"Voici quel sera le destin de ceux qui combattent Allah et son envoyé : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix, vous leur couperez les mains et les pieds alternés. Ils seront chassés du pays " (Sourate 5 : 37).


"Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leur. Allah ne guide certes pas les gens injustes." (sourate 5.51)

"Ô les croyants! N'adoptez pas pour alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. Et craignez Allah si vous êtes croyants." (sourate 5.57)

"Vous ne les avez pas tués. C’est Dieu qui les a tués. Lorsque tu portes un coup, ce n’est pas toi qui le portes mais Dieu." (sourate 8.17).

"Combattez-les jusqu’à ce que la sédition soit anéantie, et que toute croyance devienne celle de Dieu ; s’ils mettent un terme à leurs impiétés; certes Dieu voit tout ."  (sourate 8.40).

"Aucun prophète n’a pu faire de prisonniers sans avoir procédé à des massacres sur la terre." (sourate 8.68)

"Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu ni au jour dernier, qui ne considèrent pas comme illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ainsi que ceux qui parmi les gens des Ecritures ne pratiquent pas la religion de la vérité, jusqu’à ce qu’ils paient, humiliés, et de leurs propres mains, le tribut."(sourate 9.29)

"Chargés ou légers, marchez et combattez dans le sentier de Dieu, de vos biens et de vos personnes, cela vous sera plus avantageux si vous le comprenez." (sourate 9.41)

"Lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout, où vous les trouverez. Faites-les prisonniers! Assiégez-les’! Placez-leur des embuscades." (sourate 9.5)

"Dieu a acheté des croyants leurs personnes et leurs biens contre le paradis qui leur est réservé. Ils combattront dans le sentier de Dieu, tueront et seront tués. C’est là une promesse certaine dont Dieu s’est imposé la réalisation dans le Pentateuque, l’Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle dans ses engagements que Dieu ! Réjouissez-vous du marché que vous avez conclu avec lui. C’est une réussite parfaite." (sourate 9.112)

"O, croyants! Combattez les infidèles qui vous entourent. Qu’ils trouvent en vous de la rudesse ! Et sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent " (sourate 9.124).

"En quelque lieu qu’ils soient, ils seront couverts de malédiction; on les tuera partout où on les trouvera."(  sourate 33.59)

"Les vrais croyants disent : Dieu n’a-t-il pas ordonné un chapitre qui ordonne la guerre sainte ? " (sourate 47.22)

"Ne faiblissez pas et ne demandez pas la paix aux infidèles quand vous êtes les plus forts et que Dieu est avec vous!" (sourate 47.37)...

Voici le verset qui parle des prises d'otages:

"Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés , enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions." (sourate 47.4)

Voici les deux seules versets qui parlent du port du voile chez la  femme:

"
Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font." (sourate 24.30)

"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès."
(sourate 24.31)

Pourquoi interdit-on la viande de porc ?

Les cuisines française et cantonaise comptent parmi les plus renommées du monde. La viande de porc est l'une des viandes les plus consommées par les Français et entre dans la composition de nombreuses recettes. Dans un restaurant chinois, le menu propose pratiquement toujours un plat à base de porc, En France, les villages ont souvent leur charcutier, qui apprête et vend du porc. En Chine, le cochon est omniprésent et sa chair consommée par tous. Pourtant, le judaïsme et l'islam jugent le porc impur et interdisent d'en manger.

Dans l'Ancien Testament, le Lévitique range parmi les animaux purs ceux qui ruminent et ont le pied fourchu. Le porc a bien la corne fendue mais ne rumine pas ; il est donc impur et ne doit pas être mangé. Parmi les autres animaux impurs sont cités certains oiseaux comme le faucon, la mouette, le corbeau... et des créatures d'eau sans nageoires, comme les crustacés.

Outre le porc, les musulmans s'abstiennent de manger les animaux carnivores, les oiseaux qui enserrent leur proie et la chair de l'âne domestique. Islam et judaïsme partagent bon nombre de lois et de rituels dont plusieurs ont sans doute été empruntés aux juifs par leurs voisins musulmans. Mais ceci n'explique pas l'origine de l'interdiction de la viande de porc.

Selon une théorie, le tabou tiendrait au fait que les porcs sont, à la lettre, sales et de consommation risquée. Ils se vautrent dans la fange, absorbent quantité de déchets et peuvent donc transmettre à l'homme des maladies parasitaires s'il n'apprête pas leur viande correctement. Mais lorsque fut rédigé le Lévitique, vers 450 avant J.-C., le porc était domestiqué et consommé au Moyen-Orient depuis 4 500 ans. Pareil scrupule hygiénique semble donc un peu tardif.

Pour certains ethnologues, la véritable explication est liée aux habitudes alimentaires du porc. Les ruminants, bovins, chèvres, moutons, observent un mode de digestion adapté à un régime riche en cellulose, en l'occurrence aux herbages. Or, l'herbe n'assure pas la subsistance du porc, qui tend à se nourrir des mêmes légumes que l'homme. Et les nomades hébreux ne pouvaient se permettre d'élever des bêtes qui leur auraient fait concurrence sur le plan alimentaire.

De plus, les porcs ont besoin de beaucoup d'eau s'ils ne peuvent disposer de leur cher bain de boue, car ils ne transpirent pas. La fange contribue à réduire la chaleur de leur organisme, qu'ils dissipent mieux en se vautrant dans la boue qu'en prenant des bains. Les Hébreux, établis sur des terres arides, ne pouvaient s'offrir le luxe d'un animal aussi avide d'humidité.

L'islam est né dans un milieu naturel très similaire. Les deux religions avaient de bonnes raisons économiques de décourager l'élevage du porc, et d'excellentes raisons religieuses d'isoler leurs communautés. Pour l'une et l'autre, de strictes prescriptions diététiques étaient un moyen simple et sûr de rappeler leur spécificité à leurs ouailles.

 

Le Bouddhisme.

Réflexion.

Sagesse est le maître mot de cette religion "philosophique".

 

 

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