Éditions
Obsidiane |
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Extraits |
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« Tenté à certaines périodes de dresser, au plus près, inventaire de ce qui nous entoure et n'est riche que de son existence, banale faut-il dire, triviale. Mais concrète, et cependant – en raison de cela – propre à infiltrer le poème d'éléments du réel rejetés d'ordinaire parce que provenant de la vie de tous les jours, et notamment du monde du travail, si peu présent en poésie. Alors que demeure, y compris – surtout – dans les esprits formés naguère aux humanités, une manière d'emphase propre à tout ce qui touche à la terre, et n'imaginant pas qu'on puisse la loger dans les mots qui, prenant en compte rudoiements, crevasses d'hiver aux doigts des saisonniers, font langue de ça, si ce n'est cals. À l'inverse, une lecture par trop distante, et fortement médiatisée, ne retient de la terre que sa fonction alimentaire, certes non négligeable. Qu'en est-il de ceux qui y vivent ? De leur quotidien ?...» |
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Extraits20...La voix dont se
dépêtrait mal l'exigente parole
Qu’odeur surie ! Tous pets ardents en la chambrée
mobile,
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