INTRODUCTION
Cette petite notice a pour but de présenter l'histoire et la généalogie d'une famille depuis le début du 17ème siècle jusqu'à nos jours. Géographiquement, et ce jusqu'à la fin du 19ème siècle, cette famille était concentrée en majeure partie sur les trois communes de Verosvres (hameau des Essertines et des Ducs), Trivy (hameau du Truge) et Dompierre les Ormes (hameau de la Roche). Au 20ème siècle, la famille se disperse dans le département et même à l'extérieur du département (Rhône et région parisienne principalement).
Situation géographique et historique de la zone d'origine
La zone d'origine de cette famille se situe dans une région vallonnée faisant la transition entre le Charolais et le Mâconnais, de part d'une ligne de crête qui constitue aussi la ligne de partage des eaux entre le bassin du Rhône et celui de la Loire. Dans la région cette ligne va de Suin à Saint-Cyr, en passant par le Col des Vaux et la Croix aux Ducs. Les hameaux des Essertines et des Ducs sont situés à l'ouest de cette ligne et ceux du Truge et de la Roche à l'est.
Du point de vue historique, avant la Révolution, Verosvres dépendait pour sa plus grosse partie du Charolais, mais quelques hameaux dont les Essertines et les Ducs, dépendaient du Mâconnais. Les hameaux dépendant du Charolais versaient leurs impositions à Charolles, tandis que ceux dépendant du Mâconnais les versaient à la Recette de Semur-en-Brionnais. Les sentences judiciaires étaient prononcées par le juge du Terreau dans une salle d'audience située à l'Hautecour ou Hautecour. En cas d'appel à une autre juridiction, les habitants des parcelles charolaises portaient leur cause au bailliage de Charolles, puis au parlement de Dijon; ceux des parcelles mâconnaises recouraient au bailliage de Mâcon et se pourvoyaient en appel au parlement de Paris. Au point de vue religieux, la paroisse de Verosvres dépendait du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré de Bois Sainte Marie. En 1693, la paroisse comptait 450 communiants (personnes en age de communier). Vers 1900, elle comptera plus de 1100 habitants.
En dehors de GUILLOUX, on peut citer parmi les plus anciens noms de famille de Verosvres: ALACOQUE, AUBLANC, AUCLERC, AUDUC, BAILLY, BERNARD, BONIN, CHEVALLIER, DELAFOREST, DELAROCHE, DESPIERRES, DROIN, GONEAU, LITAUDON, VILLECOURT.
Verosvres est la paroisse natale de Sainte Marguerite Marie ALACOQUE qui naquit au hameau de Lhautecourt en 1647. Son père était notaire et juge du Terreau et autres lieux. La famille était originaire du village d'Audour, paroisse de Dompierre les Ormes. Trois ALACOQUE furent successivement curés de Verosvres de 1611 à 1712.
Comme la partie mâconnaise de Verosvres, Trivy et Dompierre les Ormes, dépendaient sous l'ancien régime du bailliage de Mâcon, de la Recette de Semur-en-Brionnais et du diocèse d'Autun.
A la Révolution, la commune de Verosvres fut rattachée au canton de Saint Bonnet de Joux et à l'arrondissement de Charolles, tandis que celles de Trivy et Matour furent rattachées au canton de Matour et à l'arrondissement de Mâcon.
Professions exercées par les membres de la famille
Sous l'ancien régime, tous les membres de la famille exerçaient la profession de laboureur ou de marchand, à l'exception de l'un deux qui devint prêtre. Les laboureurs constituaient la classe moyenne de la paysannerie, tandis que les marchands en constituaient la classe la plus aisée. Les marchands, en plus de leur exploitation agricole, faisaient de l'achat et de la revente de grains et de bestiaux, et ils prêtaient de l'argent.
Au 19ème siècle, les GUILLOUX sont pour la plupart propriétaires cultivateurs.
A partir de 1850, les professions se diversifient. On commence à trouver des charrons, des aubergistes, des bouchers, des plâtriers, des boulangers...etc. La branche du Truge donne lieu à de nombreuses vocations de prêtres et de religieuses.
Enfin, plusieurs membres de la famille exercèrent la responsabilité de maire à Verosvres et à Trivy.
Branches étudiées
Les branches plus particulièrement étudiées sont celles de Verosvres, de 1600 à nos jours, celles de Trivy de 1800 à nos jours, celles de Dompierre de 1820 à 1880 et celles de Suin de 1850 à 1880. Seule la descendance en ligne masculine a été indiquée. Elle est incomplète pour la période récente, faute de renseignements sur certains rameaux ayant quitté les communes d'origine. Je remercie tous ceux qui pourraient m'aider à compléter cette généalogie. D'autre part il reste à étudier les branches anciennement établies à Dompierre les Ormes aux 17ème et 18ème siècles.