Chapitre1

CHAPITRE 1 : LA FAMILLE GUILLOUX DE 1616 à 1684

L'ancêtre le plus éloigné auquel j'ai pu remonter est Pierre GUILLOUX qui vivait au hameau des Ducs à Verosvres au début du XVIIème siècle. Il est présent en 1616 lors d'un procès-verbal de constat du mobilier du presbytère de Verosvres à la requête du Curé Jehan ALACOQUE (1).

Pierre GUILLOUX était l'époux de Gabrielle AUCLERC. En 1617, ils marient leurs deux fils Jean et Claude avec Philiberte et Marie VILLECOURT. Les deux sœurs VILLECOURT habitaient également Les Ducs. Le contrat de mariage (2) précise que les deux épouses sont filles de Méry VILLECOURT et de Jeanne DUCROUX. Parmi les témoins est cité Benoit GUILLOUX de la paroisse de Pressy-sous-Dondain.

Les descendants de Pierre GUILLOUX et Gabrielle AUCLERC sont donnés dans le tableau A. Nous nous intéresserons surtout ici aux descendants de leur fils Claude qui est à l'origine des GUILLOUX de Verosvres. Précisons toutefois que Jean GUILLOUX et Philiberte VILLECOURT eurent comme enfants :

Milan qui épousa en 1640, Pierrette MATHIEU (3)

Jean, qui épousa en 1656 Jeanne BONIN (4)

Catherine, qui épousa en 1656 Pierre BONIN (5). Ces derniers sont à l'origine des BONIN des Essertines que nous retrouverons par la suite.

En 1631, Pierre GUILLOUX et Gabrielle AUCLERC font une donation à leurs fils Jean et Claude (6), ce qui montre qu'ils étaient encore tous les deux vivants à cette date.

Claude GUILLOUX et Marie VILLECOURT eurent au moins comme enfants:

Henry, l'ancêtre des GUILLOUX de Verosvres

Benoit

Jacques

Revenons successivement sur chacun d'eux:

Henry était certainement l'aîné, car en 1631, son père Claude fait un testament l'instituant comme héritier universel (7). Aucun autre enfant n'est cité, ce qui semblerait montrer que ses frères n'étaient pas nés à cette époque. Henry épousa en premières noces en 1640, Jeanne DEDIANNE (8); puis, il épousa en secondes noces en 1655, Georgette NOLY (9). Cette dernière était la fille de Jean NOLY et de Pierrette DESCHIZEAUX, gens de labeur du village de Commerçon, alternatif de Dompierre et de Trambly.

Benoit se maria également deux fois :

En premières noces, en 1660, il épouse Marie COILLEROT, fille de feu Claude COILLEROT et de Jeanne BILLAUD, gens de labeur à Dompierre. Marie COILLEROT procède de l'autorité de Jacques COILLEROT des Ducs, son oncle (10).

En secondes noces, en 1666, il épouse Claude NOLY, sœur de Georgette NOLY cité ci dessus (11).

Benoit semble être décédé jeune sans avoir laissé de postérité.

Jacques s'établit au hameau de La Roche à Dompierre. Il ne semble pas s'être marié, ni avoir eu d'enfant. En 1721, il établit un testament en faveur de ses neveux et nièces Benoit et Jeanne, fils et fille d'Henry (12).

Henry GUILLOUX eut au moins trois enfants:

- de son premier mariage avec Jeanne DEDIANNE:

Claude, qui naquit vers 1646

- de son second mariage avec Georgette NOLY:

Benoit

Jeanne

Entre 1630 et 1660, Claude et son fils Henry étaient partis habiter à la Roche, hameau de la paroisse de Dompierre, situé à quelques kilomètres seulement des Ducs. Ils décédèrent tous les deux à la même époque, Claude vers 1667, et Henry, peu après, vers 1667 ou 1668. Les enfants d'Henry étant encore jeunes, Georgette NOLY pris la direction des affaires.

En 1684, Georgette NOLY maria son fils Benoit avec Jeanne DEMONDANGE, et sa fille Jeanne avec Antoine COTTIN. Jeanne DEMONDANGE et Antoine COTTIN étaient frères et sœurs utérins. En effet leur mère Benoite DUSSAUGE avait épousé en premières noces, en 1654, Henry DEMONDANGE, d'où Jeanne, et en secondes noces, en 1663, Jean COTTIN, d'où Antoine.

Le contrat de mariage (13) précise que Jean COTTIN et Benoite DUSSAUGE sont gens de labeur du village d'Essertines, paroisse de Verosvres.