Piet Mondrian ou la complexite de la simplicite apparente

        La peinture géométrique de Piet Mondrian a toujours fait l’objet de bien des critiques et de bien des incompréhensions. L’apparente facilité et l’évidence qui se dégagent de sa peinture sont pourtant les preuves irréfutables de la grandeur de son travail: un vrai chef d’œuvre donne toujours l’illusion de la simplicité.  
        Le choix de l’abstrait pour éviter toute référence au monde matériel, l’épuration maximale proche de l’austérité, d’où l’absence de tout artifice, l’utilisation de surfaces simples, l’équilibre impossible qui émane d’un rapport complexe dans la totale asymétrie entre les surfaces, les lignes de séparation à l’épaisseur variable et les trois couleurs primaires, la gigantesque place accordée à la teinte la plus attirante, le rouge, la pureté de la lumière proche de celle de Vermeer et l’absence de cadre fermé afin d’ouvrir les perspectives vers l’infini constituent autant de symboles forts dont nous pouvons nous inspirer: seul demeure le strict essentiel débarrassé du moindre superflu.
        On comprend dès lors pourquoi Mondrian passait parfois près d’un an à réaliser un tableau, le modifiant sans cesse jusqu’à temps d’atteindre l’équilibre absolu: la moindre modification entraîne immédiatement le déséquilibre ou la disparition de la luminosité, ce qu’on peut constater avec le diaporama . Diaporama_Mondrian.htmlshapeimage_2_link_0
Secrets d'artistesSecrets_d_artistes.htmlshapeimage_4_link_0
Envoyez un commentairemailto:pcpproductions@free.frshapeimage_5_link_0