A la recherche de la Vérité

By Georges McRei

 

L'Atlantide.

Selon la légende, l'Atlantide aurait été détruite en 10 500 ans avant JC.

Qu'une civilisation grandiose ait pu exister et disparaître subitement, voilà qui a de quoi fasciner. Un nom, l'Atlantide, résume cette histoire ou ce rêve. Le mot évoque une île mystérieuse, baignée par les rayons d'un chaud soleil, et un peuple, fondateur d'une culture brillante et éphémère.

Au IVe siècle avant notre ère, le philosophe grec Platon est le premier à mentionner l'existence de l'Atlantide. Par la suite, la cité fabuleuse inspire divagations et utopies.

Vers 355 avant notre ère, deux dialogues de Platon, le TIMEE et le CRITIAS, fondent le mythe de l'Atlantide.
Dans le TIMEE, Critias, parent de Platon, raconte une histoire qu'il tient de son grand-père, qui l'a lui même reçue de son père, ce dernier l'ayant entendu raconter par le sage grec Solon. Alors que Solon se trouve en Egypte, aux environs de 590, un prêtre du temple de Saïs lui fait la confidence suivante : 9000 ans plus tôt existait une île dénommée l'Atlantide, " sortie de la mer Atlantique ", située au-delà des Colonnes d'Hercule (aujourd'hui Gibraltar), et " plus large que la Libye et l'Asie réunies " (pour les grecs de l'époque, il faut entendre le nord de l'Afrique et l'Asie Mineure). Il était alors possible de passer de cette île à d'autres et de gagner un continent qui s'étendait en face de celles-ci (l'Amérique ?).
L'histoire du peuple qui habitait cette île est la suivante. Les rois atlantes, puissants et prospères, animés de visées expansionnistes, conquirent les rives de la Méditerranée, s'emparant notamment de la Libye et de l'Egypte et s'enfonçant en Europe jusqu'à la Tyrrhénie (Italie occidentale). Mais ils furent finalement repoussés et vaincus par les Athéniens. Peu après, des tremblements de terre gigantesques et des cataclysmes se produisirent, et la fière Atlantide fut engloutie.

Dans le CRITIAS, le philosophe donne plus de renseignements sur l'Atlantide. Après la création du monde, les dieux se partagèrent celui-ci et Poséidon, souverain de la mer, reçut l'Atlantide. De son union avec une mortelle, Cleito, il eut dix fils, et chacun hérita d'une partie de l'île. Atlas, devint le roi et reçut la meilleure et la plus grande des régions. L'île était très riche et bénéficiait d'importantes ressources, tant agricoles que minières. Les sages qui la gouvernaient y faisaient régner le bonheur le plus parfait, distribuant méthodiquement le travail.
L'Atlantide se divisait en districts. Les nombreux canaux qui la sillonnaient, convergeaient vers sa capitale, de forme circulaire. Au cœur de celle-ci se dressait la résidence royale, ancienne demeure du dieu de la Mer. C'était une citadelle de forme également arrondie et d'un diamètre d'environ cinq kilomètres. Des anneaux concentriques de terre et de mer, reliés entre eux par des tunnels et des ponts, composaient cette acropole. Elle abritait les temples, les palais et les édifices publics ainsi que les champs de course. Le plus formidable des temples était celui dédié à Poséidon. Ses façades extérieures étaient entièrement couvertes d'argent et ses toits étaient plaqués d'or. A l'intérieur, les voûtes étaient en ivoire ciselé incrusté d'or, d'argent et d'orichalque (métal assez mystérieux dont on peut supposer qu'il s'agit soit de cuivre, soit d'un alliage de cuivre et d'or). Le temple était orné de nombreuses statues tout en or. L'une surpassait toutes les autres, celle représentant Poséidon se tenant debout sur un char attelé de dix chevaux ailés, et d'une grandeur telle que la figure touchait la voûte de l'édifice. La description de Platon montre la richesse et la puissance de l'Atlantide. Le CRITIAS étant resté inachevé on n'en sait pas plus sur l'île.

Le texte de Platon est interprété aujourd'hui comme la première des utopies : une allégorie destinée à vanter les mérites de l'Empire athénien alors en décadence. Mais la cité idéale que décrit le philosophe est-elle purement imaginaire, ou la construction platonicienne repose-t-elle sur une tradition qui pourrait avoir des origines historiques ? Ce débat n'est pas encore clos. Les commentateurs antiques eux-mêmes semblent partagés sur le sens des dialogues platoniciens. Aristote, au IVe siècle avant notre ère, affirme que l'Atlantide n'est qu'un mythe. D'autre part, un disciple de Platon affirme avoir vu, à Saîs, les hiéroglyphes relatant l'histoire racontée à Solon.

Selon Platon, l'Atlantide a disparu en un jour et une nuit, victime d'un cataclysme. Plusieurs auteurs, partant de l'hypothèse que l'île a vraiment existé, ont tenté sérieusement d'apporter une explication à cette disparition. La solution la plus évidente est celle de l'éruption d'un volcan, mais il est impensable qu'une explosion, même titanesque, ait pu engloutir totalement et en une journée une île de la taille de celle que Platon décrit dans le CRITIAS.
Aussi certains commentateurs évoquent-ils l'hypothèse d'une gigantesque météorite qui serait tombée sur la Terre, entraînant le plus formidable raz de marée de l'histoire de l'humanité (une catastrophe dont le mythe du déluge garderait le souvenir). A moins qu'il ne faille voir dans la catastrophe évoquée par Platon qu'un effet littéraire destiné à dramatiser la chute éclair d'une civilisation brillante, la civilisation crétoise en l'occurrence, assimilée au déclin plus progressif d'Athènes.

Au Moyen Age, l'Atlantide est pratiquement oubliée. L'intérêt pour l'île engloutie renaît au siècle des grandes découvertes, certains auteurs se risquant à identifier l'Amérique à l'île platonicienne. Plus fréquemment, des philosophes reprennent le procédé du philosophe antique pour disserter sur la notion de cité idéale.
A l'époque contemporaine, le mythe de l'Atlantide continue à alimenter utopies philosophiques et fictions romanesques. Au début du XXe siècle, l'écrivain Pierre BENOIT publie ainsi une Atlantide bientôt célèbre, où l'île mystérieuse est située en plein désert. Deux officiers s'y retrouvant retenus par la troublante Antinéa.

Plus sérieusement, des archéologues et des spécialistes de la mer ont cherché à identifier le lieu. Pour les Grecs comme pour Cousteau, l'Atlantide ne serait autre que l'île de Santorin, située a 110 Km au nord de la Crète. Elle est circulaire, et en 1500 avant notre ère, la Crète est à l'apogée de sa puissance. De plus elle est l'ennemie d'Athènes et pratique le culte du taureau comme le font les Atlantes. Mais en 1470 avant notre ère, le volcan de Santorin explose brutalement. L'éruption s'accompagne d'importants tremblements de terre, de pluies de cendres et d'une vague formidable de plusieurs dizaines de mètres de haut. C'est cette vague qui du s'abattre sur la Crète, détruisant sa civilisation sans retour.
Onze cent ans après la catastrophe, Platon a-t-il confondu dates et lieux, l'île ensevelie et la culture crétoise sinistrée ? Ou a-t-il délibérément mêlé des évènements historiques et une tradition légendaire pour forger une allégorie à portée politique et morale ? Les deux hypothèses sont également plausibles.

 

Le triangle des bermudes.


Ce qu’on appelle le « triangle des Bermudes » est une zone imaginaire de l’Atlantique occidental, au large de la côte sud-est des États-Unis, délimitée au nord par l’archipel des Bermudes, à l’ouest par la Floride, au sud par Porto Rico.

Diverses « explications » ont été soulevées par des auteurs autoproclamés « spécialistes ». Des ovnis enlèveraient les navigateurs et les conduiraient dans une autre dimension de l’espace ; un cristal géant, provenant des fonds marins où giseraient les ruines de l’Atlantide, émettrait des rayons mortels qui désintégreraient ceux qui traversent la zone ; une déviation espace-temps ou des trous noirs engloutiraient les voyageurs, etc.

La tragédie du vol 19

La tragédie sur laquelle s’est édifié le triangle maudit est la disparition des cinq TBM Gruman Avengers, de la patrouille 19. Le 5 décembre 1945, vers quatorze heures, les bombardiers-torpilleurs décollent de la station navale de Fort Lauderdale sous la direction du lieutenant de vaisseau Charles Taylor. Quatorze hommes d’équipage. L’exercice doit durer au maximum deux heures. Temps magnifique au décollage. Ils se dirigent vers le sud.

Premier exercice : le torpillage d’une épave au large de l’île de Bimini. Réussie. Ils poursuivent leur route vers l’est, puis virent le cap au nord en direction de la Grande Bahama. Leur plan de vol prévoit qu’après avoir survolé l’île, ils reviennent sur Ford Lauderdale, au sud-ouest. Il leur reste à parcourir environ cent vingt milles nautiques, soit deux cent seize kilomètres. A ce moment, Taylor lance son premier message : « Je ne sais plus où nous sommes! (...) mes deux boussoles sont hors d’usage ». Il se croit au-dessus des Keys de Floride. « Si vous êtes dans les Keys, placez le soleil sur votre aile gauche et volez jusqu’à Miami! », lui lance l’instructeur Cox, en vol, qui a intercepté le message. Mais Taylor pense avoir retrouvé son chemin et refuse qu’on vienne chercher les Avengers.

L’instructeur alerte Fort Lauderdale, explique les problèmes rencontrés par les patrouilleurs. Les stations de repérage goniométrique tentent de repérer les avions en difficulté. Les messages reçus sont la plupart du temps inaudibles. Vers 17h20, on perçoit un message de Taylor qui évoque un possible amerrissage. Vers 19h30, deux hydravions PBM Martin Mariner s’élancent successivement de la base de Banana River. Vingt minutes après, l’un de ces avions, le T49, disparaît en mer, avec à son bord treize hommes d’équipage! L’autre, bredouille, doit regagner sa base. La météo est devenue très mauvaise. À la même heure, les Avengers, à court de carburant, ne sont toujours pas rentrés. Dans la soirée, le commandant de l’aéronavale des États-Unis annonce que vingt-sept hommes sont portés manquants. Les recherches se poursuivront, mais on ne retrouvera jamais ni les corps ni les épaves ni les débris des appareils.

Les journalistes à sensation se jettent sur la nouvelle et font monter la mayonnaise. Ils prétendent que les pilotes étaient tous des officiers chevronnés. C’est inexact : s’ils étaient bien officiers, ils avaient obtenu leurs grades dans d’autres armes. A part Taylor, leur moniteur, ils étaient tous « élèves pilotes », qui plus est formés par des cours accélérés pour cause de « temps de guerre ». Quant à Charles Taylor, vingt-huit ans, bien qu’ayant à son actif de nombreuses heures de vol, il n’était pas ce que l’on peut appeler un expert. A deux reprises, il avait dû se poser en mer en catastrophe à cause d’erreurs de navigation. La mission du 5 décembre 1945 était l’une des premières qu’il effectuait depuis Fort Lauderdale, où il avait été muté le 21 novembre précédent.

Problèmes particuliers à ce type de missions, eux aussi passés sous silence : elles se déroulent entièrement au-dessus de l’eau, « à l’estime », et sauf incident majeur, les pilotes y sont astreints au silence radio et doivent communiquer par gestes, sous peine de sanctions disciplinaires. Pas si « facile » que le disent ceux qui refont l’histoire tranquillement assis à leur bureau.

Le météorologue belge Jules Metz a consacré la quasi-totalité d’un livre à l’analyse du vol 19. Se plongeant dans le rapport de la Commission d’enquête de la marine américaine, il a retracé sur une carte le parcours des Avengers en tenant compte des caps indiqués par les messages radios et des relevés des centres de contrôle provenant des émissions de Taylor, entre 17h12 et 18h05. Il a découvert que vers 18h les cinq avions se trouvaient en fait, non pas au sud de Fort Lauderdale, mais au nord des Bahamas ! Les conditions météo s’étaient considérablement dégradées : les nuages masquaient les Bahamas, seul point de repère des pilotes, les précipitations diminuaient dangereusement la visibilité. Taylor avait compris qu’il s’était trompé de route. Mais il croyait avoir survolé les Keys de Floride, au sud de la base, alors qu’il était passé au-dessus de la côte ouest de l’île d’Andros, au sud de la Grande Bahama, dont les hauts fonds ressemblent à ceux des Keys. Les forts vents qui soufflaient du nord-ouest avaient fait dévier la formation vers l’est. Taylor s’était alors dirigé vers le nord-est, laissant la grande Bahama derrière lui. Ce qui explique la mauvaise réception des messages de la patrouille, puisque celle-ci s’éloignait de plus en plus du continent.

Taylor, craignant que les élèves ne commettent des erreurs fatales, avait pris la tête de l’escadrille. Mais il multiplia les erreurs. Malgré les conseils de la base, il ne passa pas le commandement à l’un des ailiers, et refusa, par peur du ridicule sans doute, de se brancher sur la fréquence de détresse, ce qui lui aurait permis de rester en contact avec les stations terrestres. Il ne voulut pas non plus mettre cap à l’ouest, car selon ses estimations (fausses), il risquait de se perdre dans l’immense golfe du Mexique. Il suivit donc le cap nord-est dans l’espoir de retomber sur le continent : « Je suggère que nous volions plein est jusqu’à la panne d’essence. Nous avons plus de chance d’être récupérés si nous sommes près de la terre! » Mais, de là où ils se trouvaient réellement, la route vers le nord-est ne faisait qu’entraîner Taylor et ses hommes vers la haute mer.

Rien d’étonnant, dans ses conditions, que Taylor ait cru que ses boussoles étaient déréglées puisqu’il était persuadé (à tort) d’être sur le bon chemin et que ses instruments lui indiquaient (à raison) des coordonnées qui ne correspondait pas avec son avance. Lorsque les jauges indiquèrent, vers 19h15, que les réserves de carburant étaient à sec, la tentative d’amerrissage était désespérée : la mer était déchaînée et, depuis 17h30, l’obscurité complète (nuit sans lune). Les lames de fond signalées n’ont fait qu’une bouchée des cinq patrouilleurs et de leur équipage. Le Gulf Stream a concouru à éparpiller les éventuels débris.

La disparition du Mariner est moins mystérieuse encore. A 21h12, le centre des opérations de Miami envoie une information à la station de Banana River : « Une importante explosion a été observée... Les flammes dues à cette explosion ont duré plusieurs minutes ». La capitaine du S/S Gaines Miles a vu l’avion prendre feu en vol et l’équipage du navire ont observé les débris de l’appareil, impossible à récupérer à cause du gros temps. L’accident a pu être suivi par le radar du porte-avions Solomons.

Les Mariner avaient un surnom : « réservoirs de carburant volants ». Compte tenu des émanations qu’ils dégageaient, une étincelle ou une cigarette mal éteinte pouvaient suffire à les faire sauter.

Quand aux navires qui disparaissent, alors qu'aucun message de détresse n'est lancé, ce sont des remontés de méthane des profondeurs de l'océan, nombreuses dans le secteur, qui étant en quantité énormes arrivent à engloutir les bateaux les plus grands dans un bouillons gigantesque. Des essais réalisés grandeur nature ont permis de mettre en évidence qu'aucun navire ne peut, à cause de son poids, flotter sur des bulles d'air, et l'eau s'infiltrant, le navire ne peut que couler. Toutes les carcasses se trouvent au fond de l'océan. De même que les cinq TBM Gruman Avengers, qui se trouvent au fond de l'océan face aux plage de Daytona Beach.

Au bilan, les quelques rares cas non résolus sont ceux à propos desquels « on n’a pu trouver de renseignements ». Pour le reste, il s’agit d’accident normaux ou de mystifications d’auteurs de science-fiction refoulés ou de copieurs vénaux qui n’ont vérifié aucun fait et rapportent des ragots de troisième main. Contrairement à ce qui est souvent rapporté, la plupart des disparitions ont eu lieu dans de mauvaises conditions atmosphériques, « dans plusieurs cas même, des ouragans publiquement annoncés à l’époque en furent les causes ». Les disparitions ne sont ni plus nombreuses ni plus mystérieuses dans le « triangle » que dans les autres parties de la terre, océans ou terres émergées. Pour la célèbre compagnie d’assurance Lloyd’s, dont Kusche a examiné les archives en profondeur, « le triangle des Bermudes n’existe pas » !

Pour info: « Mayday » est un signal radiotéléphonique international utilisé par les avions et les bateaux en détresse. Le mot est une déformation volontaire anglophone de la phrase française : « venez m'aider! ». Son utilisation date de la « International Radio Telegraph Convention » de 1927.

 

Adam et Eve.

Compte tenu de l'évolution de l'homme et de la formation de l'univers, on peut simplifier l'histoire d'Adam et Ève par le mot "légende".
Légende présente dans "l'épopée de Gilgamesh", de la mythologie Sumérienne, puis Babylonienne (voir ci-dessous).

Pour info: Adam signifie en hébreu : fait de « terre rouge ».
Dans la genèse, il est dit que le paradis se trouve à l'Est d'Eden, entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate. Les deux fleuves sont bien mentionnés. L'argile se trouvant entre ses deux fleuves est bien de couleur rouge. En clair, on parle de Sumer.

 

L'arche de Noé / Le déluge universel .

Selon la Genèse,  il y a environ 2300 avant JC, Noé avait trois fils (Sem -2205-1605, Cham et Japhet), il était viticulteur, c'est lui qui inventa le vin.
Une nuit alors qu'il était complètement sou et nu, Cham le vit ainsi. Noé, qui avait demandé à ses fils de ne jamais le regarder directement, et en plus dans cette situation déshonorante, condamna Cham à la servitude, lui et sa descendance, le peuple africain.

Un jour, dieu prévint Noé , de son intention de punir l'homme de ses péchés par un déluge. Dieu ordonna à Noé qui avait 500 ans, de construire une arche en bois de résineux, enduit de goudron, intérieur et extérieur. Cette arche devait comporter trois pont, un toit à pignon et une entrée latérale. L'arche devait faire 300 coudés de long, 50 coudés de large et 30 coudés de haut. Une coudé représente un avant bras, soit environ 50 cm, soit une arche de plus de 150 mètres de long. Noé mit plus de 100 ans, avec ses trois fils, pour construire l'arche. Il vivra encore 650 ans après le déluge.

Une telle arche en bois de résineux, ou en tout autre bois ne peut flotter sur l'eau sans une armature en acier, elle se briserait et coulerait. C'est seulement à partir du 19e Siècle, grâce à la métallurgie, que l'on a pu construire des bateaux aussi grand, et même deux fois plus grand, tel que le Titanic (269 mètres).

Selon le Deutéronome, Noé, qui venait de fêter ses 600 ans, et selon l'ordre de Dieu, embarqua pendant 7 jours, 7 couples de 10 espèces d'animaux purs (animaux utilisés pour les sacrifices à la gloire de Dieu) soit 140 animaux, tel que boeuf, mouton, bouquetin, chevreuil, daim, chèvre, gazelle,buffle, cerf et antilope, toujours selon le Deutéronome et le Lévitique, un couple de 30 espèces impures, soit 60 animaux tel que porc, lièvre, serpent, lézard...,ceux qu'il y avait dans sa région, et pour finir, 7 couples d'oiseaux pures, soit 14 animaux tel que colombe, canard, gallinacé,... Si on additionne toutes les espèces, on obtient 214 animaux.
On est très loin des 30 millions d'espèces terrestres, sans compter les espèces aquatiques.

L'image de l'arche telle que nous la connaissons aujourd'hui, avec les animaux entrent deux par deux, date du 19e Siècle.

Toujours selon la Genèse, 14 jours après le déluge, Noé aurait posé son arche sur les monts Ararat, royaume d'Ourartou, à l'est de la Turquie actuelle.

En 1949, US Air Force aurait vu l'arche dans la glace sur le mont Ararat (5165 m), il n'en est rien (photos aériennes et vues satellitaires).
En 1950, des chercheurs trouvent un bout de bois, mais il date du 8e Siècle, et avait servi à la construction d'une chapelle sur le mont.
Aucun vestige n'a jamais été trouvé sur le mont Ararat, de plus si une arche avait été prise dans la glace, elle aurait déjà été recraché par la glace et retrouvé en bas des glaciers.

Selon la Genèse, "les eaux des abîmes jaillirent de la terre".

Même avec l'eau que contient les profondeurs de la terre, les terres se transformeraient à peine en sable mouvant. On peut donc supposer que de l'eau sorte des geysers, soit de l'eau à très forte teneur en soufre, rendant ainsi l'air irrespirable bien avant que le ciel ne s'obscurcisse.
De plus, si l'atmosphère vient a être saturé en eau, la pression serait tellement forte qu'elle écraserait les poumons de tous êtres vivants bien avant le déluge.
La terre ne possède pas une telle quantité d'eau!

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Pourquoi le déluge est-il inconcevable? Voici l'explication météorologique et mathématique:

L'évaporation des océans représente 350 000 km3 d'eau dans l’air, se qui représente une précipitation mondiale annuel de 1.26 mètres.
En clair, si on fait précipiter toute l'eau qu'il y a dans l'atmosphère, on obtiendra une hausse du niveau des océans de 1.26 mètres.
350 000 km3 par 1 an = 1.26 mètres de précipitation par an.
958.9 km3 par jour = 0.0035 mètres de précipitation par jour.
39.95 km3 par heure = 0.000 145 83 mètres de précipitation par heure.

Selon la Bible, Il plu pendant 40 jours.
958.9 km3 X 40 jours = 38 356 km3
soit,
0.0035 mètres de précipitation par jour X 40 jours = 0.14 mètres de précipitation en 40 jours.

Jusque là tout est réel.
On est loin de recouvrir toute la planète avec ces 14 centimètres!
Car pour noyer toute la surface de la Terre, il en faut 9 kilomètres!

Si en 40 jours on a 38 356 km3 et 0.14 mètres de précipitation,
pour 9 000 mètres on obtient   9 000 X 38 356
                                                      0.14
soit,
2 465 742 857.13 km3 pour 40 jours
soit,
2 465 742 857.13 km3 / 40 jours = 61 643 571,425 km3 par jour
61 643 571,425 km3 / 24 heures = 2 568 482.14 km3 par heure.

Pour cette quantité énorme d'eau, 2 568 482.14 km3 par heure, cela correspond à une précipitation de
(2 568 482.14 km3 X 0.000 145 83 m/h) / 39.95 km3/h = 9.375 mètres de précipitation par heure.

Mathématiquement, il faudrait donc une précipitation de 9.375 mètres par heure, sur toute la surface de la Terre, pendant 40 jours, pour la recouvrir complètement.
Ce qui représente 7.34 fois la quantité d'eau contenu dans l'air en 1 an qui tomberait en 1 heure (2 568 482.14 km3 / 350 000 km3).
Et ce qui représente aussi 64 285.44 fois la quantité d'eau dans l'air par an ((61 643 571,425 km3/jour X 365 jours) / 350 000 km3)) pour que cela soit réalisable en 40 jours.

En clair, il faudrait tripler toute la quantité d'eau des océans qu'il y a actuellement sur la Terre.

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Si un tel déluge avait eu lieu, des traces de sédiments d'origine marine se retrouveraient sur toute la planète, hors, aucune couche sédimentaire d'origine marine n'a jamais été trouvé sur la planète prouvant d'un quelconque déluge.

En 1851, Elvy Layard, archéologue britannique, trouve dans les ruines d'une cité assyrienne, des centaines de tablettes d'argiles en écritures cunéiformes. Ces tablettes seront envoyées au British Muséum à Londres. Délaissées jusqu'en 1872, Georges Smith traduira l'acadien. L'excitation de sa découverte, lui provoqua une crise d'épilepsie, et il en devint fou. Il fut le premier a lire "le poème d'Antra-Atisse", inspiré d'un déluge régional de la Mésopotamie en Irak
En 1931, Léonard Woolley, ami de Agatha Christie et de Laurence d'Arabie, trouve une couche de sédiment épaisse dans les ruines de la ville d'Ur, prouvant de fortes inondations dus à des crues fluviales vers 5 000 avant JC.

 

L'origine de Noé.

L'Origine de l'histoire de Noé, selon les tablettes sumériennes et babyloniennes, est raconté dans "L'épopée de Gilgamesh", et surtout dans "La mésaventure d'Outa-Napishtim", nom sumérien de Noé, appelé aussi Antra-Atisse par les babyloniens. Elle s'est déroulée vers 5 000 avant JC.

L'épopée de Gilgamesh.

D'après les listes dynastiques légendaires des rois de Kish, d'Ourouk, d'Our, de Mari et de Lagash, Gilgamesh aurait été roi de Koullab, cité rivale d'Ourouk. Ces listes ont été établies des siècles après la fin des temps glorieux de Sumer et elles recoupent parfois les données historiques fournies par l'archéologie. Ainsi, on a pu dater les règnes de Lougalzagesi et d'Our-Nanshe, mais l'existence des princes tels qu'Enmerkar, Lougalbanda et Gilgamesh reste légendaire.

Les exploits de ce héros sont relatés par une geste épique sumérienne, dont les éléments ont été rassemblés en un récit unique, rédigé en akkadien aux XVIIIe-XVIIe siècle av. J.-C. La version la plus complète, du VIIe siècle av. J.-C., nous est parvenue avec les vestiges de la bibliothèque de Ninive du roi assyrien Assourbanipal. Les fragments retrouvés constituent une source précieuse d'informations sur la mythologie, la vie quotidienne et de nombreux aspects de la civilisation mésopotamienne antique. Un des épisodes les plus célèbres est le récit du déluge, que l'on retrouve dans le texte biblique de la Genèse.

Gilgamesh est deux tiers dieu et un tiers homme. Il a été créé par Shamash, le dieu soleil, qui lui donne la beauté, et Adad, dieu de la tempête, qui lui donne le courage. Il vit à Uruk, capitale sumérienne. Il créé avec de l'argile un chevalier taureau, Enkidou, aussi fort que lui, pour le servir. Celui-ci l'attaque. A la fin de la bataille, ils deviennent amis inséparables. Shamash, le dieu soleil, leur demande d'aller tuer Khumbaba dans la forêt. Ils partent tous les deux pour tuer Khumbaba ("le grand mal", sous l'apparence d'un lion). A la fin de la bataille, Khumbaba supplie Gilgamesh de l'épargner. Celui-ci accepte, mais Enkidou le décide à tuer l'ennemi. Ils comprennent alors que tous les dieux ne voulaient pas de cette exécution, et le dieu de la terre, Enlil, est très en colère, et décide de les tuer. Shamash intervient et obtient que seul Enkidou meurt, et plus tard. A leur retour, la déesse Ishtar demande Gilamesh en mariage, mais il refuse. Furieuse, elle demande à son père Anou d'envoyer un taureau pour tuer Gilgamesh et Enkidou. Mais ceux-ci tuent et démantèlent le taureau. Puis Enkidou tombe malade et meurt. Gilgamesh prend peur et va au mont Mashou consulter Outa-Napishtim (Noé biblique), ancêtre de l'humanité, pour savoir pourquoi les humains sont condamnés à mourir. Il affronte et tue un monstre, mi-scorpion, mi-dragon, pour accéder au monde sous terrain et voir Outa-Napishtim. Puis, après une longue marche dans l'obscurité, il rencontre la déesse Sidouri, qui le mène à une barque, pour traverser une rivière. Sur l'autre rive, il rencontre Outa-Napishtim, qui lui dit "la mort est comme le sommeil, elle est le lot de tous. Il ne faut pas en avoir peur". Puis il lui raconte l'histoire du déluge, "La mésaventure d'Outa-Napishtim". Avant le déluge, il y avait plusieurs hommes. Ils vivaient à Shurrupak et servaient le dieu Ea et la déesse Ishtar. Celle-ci provoquait de telles colères entre les hommes que Enlil, le dieu de la terre, provoqua le déluge. Ouata-Napishtim fut le seul survivant. A son retour du royaume des songes, Gilgamesh trouve une herbe qui rajeuni les vieillards. Mais en buvant à une fontaine, un serpent lui vole le rameau. Depuis, les humains meurt et les serpents se régénèrent sans mourir (ils muent), et il doit se résigner à sa destinée humaine.


Tablette d'argile , fragment de la légende de Gilgamesh, réécrite au septième siècle avant JC

Le récit du déluge y est mentionné:

Un jour les grands dieux ont décidé de faire le déluge.
Le dieu Ea était présent parmi eux.
Ea répéta leurs paroles à une hutte de roseau:
"Homme, démolis ta maison et construis pour toi un bateau, demande la vie sauve et préserve ta vie, charge dans le bateau la graine de tout ce qui vit."
Lorsque que j'ai entendu et compris mon seigneur Ea, j'ai dit: "J'obéirai et je ferai ce que tu as ordonné."
J'ai fait monté dans le bateau toute ma famille et mes parents.
J'ai fait monté les bêtes domestiques, tous les artisans.
Le dieu Shamash m'a dit: "Lorsque celui qui tient les tempêtes fera pleuvoir la pluie des malheurs, entre dans le bateau et ferme le porte."
Aux premières heures de l'aurore, monte un noir nuage.
Six jours et sept nuits passèrent, les tempêtes du déluge avaient tout massacré sur leur passage.
Je regardais le ciel, le silence régnait. Je vis les hommes redevenus argiles.

La mésaventure d'Outa-Napishtim (histoire de "l'arche de Noé").

"Outa-Napishtim (Utnapishtim) est le roi de la cité de Shurrupak, tête rasée, far autour des yeux, torse nu et habillé d'un kilt. Il est un riche négociant, or et argent ne lui manque pas.
Il possède un bateau qui lui permet de transporter des céréales, de la bières et des animaux, pour son commerce le long du fleuve Euphrate.
Un jour, Outa-Napishtim s'endette afin de construire un bateau plus grand. En fait, plusieurs bateaux accrochés les uns aux autres par des cordes, surmontés d'une habitation. Une telle embarcation est gigantesque pour l'époque, et le village est en admiration devant cet ouvrage.
Outa-Napishtim, sait que pour emprunter l'Euphrate, il faut attendre le mois de juillet, juste après la fonte des glaces des montagnes d'Arménie. Alors que le gonflement du fleuve commence, Outa-Napishtim commence le chargement de son bateau.
Le soir approche et le ciel est de plus en plus menaçant, une tempête se prépare pour la nuit. La famille de Outa-Napishtim qui faisait un banquet rassemble les bêtes et les font monter sur l'embarcation afin de les mettre à l'abris. La tempête se transforme en tempête tropicale. L'Euphrate submerge les berges. Outa-Napishtim décide de faire monter sa famille à l'abris dans son bateau.
Il pleut pendant sept jours. Au septième jour, Outa-Napishtim ne voit que la mer autour de lui. Il n'est pas à la dérive sur l'Euphrate, mais en plein milieu de la mer du golf persique.
Les tablettes disent que Outa-Napishtim ne voit pas la terre à l'horizon, et que l'eau est salé, donc imbuvable. Gilgamesh dit "il ne vit que la mer". L'eau venant a manquer, Outa-Napishtim donne de la bière à ses bêtes, seul boisson à bord.
C'est que sept jours plus tard, que Outa-Napishtim et son arche accostent. Malheureusement pour lui, il est retrouvé par ses créanciers, qui, depuis sa disparition, le recherchent pour récupérer leurs argents. Aucuns ne croient à son histoire, et pour ne pas finir en esclave, il doit fuir avec sa famille.
Il s'installe dans un pays nommé "Dilumoun, où il finit ses jours a raconter sa mésaventure et à cultiver des vignes."

Ce pays "Dilumoun" se trouve dans les îles Barein à coté des cotes du Quatrar. Ces îles sont pleines de monuments funéraires de l'époque de Sumer. Très peu ont été fouillées.

Cette histoire fut écrite au XVIIIe siècle avant JC par les Sumériens, et réécrite au VIe siècle avant JC, par les scribes babyloniens, qui n'étaient autres que les juifs déportés et prisonniers de Nabuchodonosor, roi de Babylone.

Les prisonniers juifs prirent cette histoire comme le signe de la puissance de Dieu, et y mirent tous leurs espoirs, qu'un jour, ils redeviennent libre.

C'est vers 540 avant JC, que Cyrus II, roi des Achéménides, après avoir envahit l'Assyrie, Babylone, la Lydie, et puis l'Egypte, autorise les juifs à rejoindre Jérusalem. Les premières écritures datant de 1006 avant JC furent modifiées, et "La mésaventure d'Outa-Napishtim" devint l'histoire de Noé tel que nous la connaissons aujourd'hui dans la Bible.

 

L'arche d'alliance.

L'arche d'Alliance était une sorte de grand coffret en bois (1m40 x 0m80 environ)., recouvert d'or. Sur le couvercle il y avait deux anges en or, face à face, qui protégeaient l’arche et entre lesquels "se tenait" le Dieu invisible. C’est Moïse qui avait fait fabriquer cette arche à la demande de Dieu. A l’intérieur il y avait les deux pierres sur lesquelles étaient inscrites les dix Paroles de Dieu, les dix Commandements. Il y avait aussi un peu de manne. On pouvait porter cette arche à l’aide de barres que l’on glissait dans des anneaux.

Son histoire est longue. On la retrouve, en effet, à Gilgal (Josué, VII, 6), à Béthel (Juges, XX, 27), à Sichem (Josué, VIII, 33), à Silo (I Sam., III, 3), avant qu’elle ne soit capturée par les Philistins (I Sam., IV, 11), puis restituée aux Israélites qui la déposèrent à Qiryat-Yearim (I Sam., V, 1-VII, 1). David la conduit à Jérusalem (symbole divin le plus authentiquement yahviste, elle constituait une arme politique), en attendant que Salomon ait construit le Temple afin de l’y abriter, dans le saint des saints (I rois, VI, 19; VIII, 1-9). Les livres historiques ne parlent plus de l’arche, qui dut disparaître avec le premier Temple, au plus tard en T 587 (selon une tradition tardive recueillie par II Macchabées, II, 4-8, Jérémie (au temps duquel elle n’existait plus, Jér., III, 16) l’aurait transportée et cachée dans une grotte du mont Nébo). Il ressort de tous ces textes, liés à des lieux de culte et à des faits guerriers, que l’arche, déposée dans un sanctuaire en période de paix, était une sorte de palladium, qui fut quelque temps populaire et redoutable et qui, emporté à la guerre, du moins jusqu’à David, avait la vertu de semer la panique chez les ennemis d’Israël. Dans l’Apocalypse, XI, 19, l’apparition de l’arche d’Alliance aux élus dans le «temple de Dieu» est liée à l’écrasement des ennemis par la foudre, la grêle et le tremblement de terre.

Trois textes du Pentateuque donnent des renseignements explicites mais tardifs sur l’arche en tant qu’élément du culte du désert.

D’après l’Exode, XXVI, 33 et XL, 21 (tradition influencée par le souvenir du temple de Salomon, où l’arche reposait sous les ailes des chérubins), elle est sous la tente comme «arche du Témoignage» (aron ha-‘dût); ce «Témoignage «étant les «deux tables du Témoignage» ou «tables de la Loi» déposées dans l’arche (Exode, XXV, 16 et XL, 20). Il s’agit là de traditions tardives, car, dans l’Orient ancien, on n’enfermait pas les textes de lois, gravés souvent sur une stèle (code d’Hammourabi) ou sur les murs d’un temple. L’arche est décrite (XXV, 10-32; XXXVII, 1-9) comme une caisse en acacia, plaquée d’or et recouverte d’une plaque dorée, le kapporet, mot que l’on traduit, par le relais des mots grec (hilastérion) et latin (propitiatorium), le «propitiatoire». Mais, quels que soient les déplacements de ce terme, dans l’Ancien Testament d’abord, on peut affirmer qu’il ne signifiait pas autre chose à l’origine que le simple couvercle de l’arche.

Dans le Deutéronome, X, 1-8 (où l’arche n’est pas mise en relation avec la tente), il s’agit de l’«arche d’Alliance» (aron ha-berit), qui contient, selon la volonté divine, les «tables de l’Alliance» que Yahvé avait données à Moïse.

Selon les Nombres, X, 33-36 (texte certainement ancien), l’arche est liée aux déplacements dans le désert: elle précède les Israélites au départ du Sinaï et marque les étapes de la marche vers la Terre promise (au départ, on crie: «Lève-toi, Yahvé, que tes ennemis se dispersent...»; et à l’arrêt: «Reviens, Yahvé, vers les multitudes des milliers d’Israël»).

Celle-ci ayant disparu il y a quelques 3000 ans au moment de la fin du règne du roi Salomon, abandonnant le culte du vrai DIEU pour celui, idolâtre, de ses concubines, plusieurs hypothèses sont actuellement prises en considération :

La véritable arche aurait été emmenée et cachée en lieu sûr par la reine de Sabbat en Ethiopie pour échapper au pillage et aux convoitises des armées Babyloniennes, Romaines ou autres. Une réplique l'aurait remplacée pendant quelque temps sur son site d'origine comme le relate les Ecrits anciens et la tradition Talmudique.

Au début des années 1990, des archéologues Israéliens l'auraient localisée au cours de leurs explorations souterraines dans un tunnel effondré sous le mont du temple mais suite à ce remue-ménage, les autorités Musulmanes encore propriétaires du sous-sol en auraient interdit l'approche en murant les orifices permettant d'y accéder. D'autres thèses tout à fait crédibles, d'origine diplomatiques en particulier font état de transactions secrètes entre des agents du Mossad et des dirigeants Ethiopiens corrompus qui auraient monnayé le retour de plusieurs milliers de juifs Ethiopiens vers Israël et la restitution de l'Arche. Le retour de ces juifs Ethiopiens est connu, vu les difficultés d'adaptation et de reconnaissance que ceux-ci rencontrent dans leur nouvel environnement, confinés dans des mobile homes sur des terrains colonisés et le plus souvent privés d'emploi. Selon des sources tout aussi crédibles, des Lévites entraînés au rituel de manutention de l'Arche l'auraient tenue sur leurs épaules pendant son transfert dans un avion cargo. l'Arche serait à présent sur le territoire d'Israël attendant que le temple soit réédifié pour y être à nouveau entreposée.

Une réapparition de l'Arche, reconnue comme étant une garantie d'invincibilité ou d'invulnérabilité assurée par DIEU, inciterait un certain nombre de juifs exilés à retourner en Israël et accélérer ainsi le processus de mise en place des signes précurseurs du retour de Jésus-Christ pour les chrétiens, les juifs messianiques et/ou de la venue du Messie pour les Israélites. Elle représente pourtant un intérêt mineur à la fin des temps : celle-ci d'autre part, représenterait un motif de courroux et un " Casus belli " pour l'Antéchrist. Sans compter que dans une perspective mystico occulte, l'Arche aurait valeur de " talisman " pour le Dictateur qui, à l'instar d'Hitler désireux de s'approprier la lance qui aurait transpercé le flanc de Jésus-Christ sur la croix et qui était exposée à la chambre du trésor ("Schatzkammer") du palais de la Hoffburg à Vienne en Autriche, avait mis en place une agression éclair, l'Anschluss afin de s'en emparer et la rapatrier sur l'Allemagne, à Nuremberg où elle fit l'objet d'ostension et de pèlerinage à la cathédrale.

L'Arche confèrerai des pouvoirs à ceux qui en ont la garde et en conformité avec la volonté divine. Elle permettrai par exemple de traverser le Jourdain dont les eaux se sont retirées et séparées comme pour la mer rouge avec Moïse.

 

La Lance du Centurion Longinus.

Longinus était le Centurion qui a percé le torse de Jésus Christ sur la Croix avec sa lance. De la blessure du Christ jaillirent du sang et de l'eau, qui tombèrent sur le visage du Centurion. Longinus qui était presque aveugle, en fut aussitôt guéri. Alors il s'exclama: "Vraiment, cet homme était le fils de Dieu !" (Marc, 15:39).

Saint Longinus se convertit au Christianisme, quitta l'armée, suivit l'instruction des Apôtres et devint un moine à Cappadocia. Il fut arrêté pour sa foi, ses dents furent arrachées et sa langue coupée. Cependant, Longinus continua à parler clairement. Il détruisit quelques idoles en présence de son gouverneur. Ce dernier devint aveugle à cause des démons sortis des statues. Longinus fut décapité. Son sang toucha les yeux du gouverneur, et comme pour Longinus, le gouverneur retrouva la vue.

Cette relique était passée dans les mains de tous les grands conquérants de l'ère judéo chrétienne, le dernier étant Napoléon.

La Sainte Lance du centurion romain Longinus (ou Maurice) était entreposée dans la "Schatzkammer", la chambre du trésor du palais de la Hoffburg à Vienne jusqu'à ce qu'Adolf Hitler ne décide l'Anschluss de l'Autriche pour pouvoir se l'accaparer et l'exposer dans la cathédrale de Nuremberg avant de la cacher dans un blockhaus spécial.

Dés son débarquement en Sicile avec les forces alliées, le général américain Patton n'avait qu'une idée en tête: la retrouver pour la réinstaller à Vienne, à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

Les reliques de Saint Longinus sont actuellement dans l'Église Saint Augustin à Rome. Sa Lance est dans l'un des quatre piliers au-dessus de l'autel dans la Basilique de Saint Pierre à Rome. 

 

Le Saint Graal.

Le mot graal désigne, en ancien français, une coupe ou un plat creux. Plus spécialement, le Graal est, selon la tradition médiévale, une mystérieuse coupe aux pouvoirs magiques.

 Apparition du graal, enluminure du XVe siècle.

Il apparaît pour la première fois sous forme littéraire dans Perceval ou le conte du Graal de Chrétien de Troyes (XIIe siècle). C'est une coupe d'or ornée de pierres précieuses, accompagnée d'une lance qui saigne et d'un plat d'argent, mais le sens d'aucun de ces symboles n'est expliqué. Une sorte de suite, la Rédaction courte, d'un auteur anonyme, explique que le Graal donne à chacun les nourritures qu'il désire, et l'associe avec la Sainte Lance qui a percé le flanc de Jésus-Christ sur la croix. Pour Wolfram d'Eschenbach, dans son Parzival le Graal est une pierre magique.

Enfin, c'est Robert de Boron, au début du XIIIe siècle, qui explique dans L'estoire du Graal qu'il s'agit de la coupe avec laquelle Jésus-Christ a célébré la Cène et dans laquelle, ensuite, son sang a été recueilli par Joseph d'Arimathée, coupe évoquée, sans lui donner de nom, par de nombreux apocryphes tels les Gesta Pilati ou le Pseudo-Évangile de Nicodème. Emporté en terres lointaines par Joseph, le saint Graal devient le centre d'un mystère auquel certains élus participent autour d'une table ronde, d'où l'intégration dans les récits de la Table ronde. Cette christianisation de la légende du Graal est parachevée par la Queste del Saint-Graal, roman anonyme écrit vers 1220, probablement par un moine, qui fait du Graal la Grâce divine.

Plus récemment, il apparaît dans de nombreuses œuvres, parmi lesquels on peut citer :

En s'inspirant librement de la mythologie celtique, un écrivain et linguiste anglais, J.R.R. Tolkien, publia en 1954 un des best-sellers mondiaux, "Le Seigneur des Anneaux". On y retrouve de nombreux éléments des légendes arthuriennes (monde de type médiéval, magie, combat du Bien et du Mal). Mais surtout le livre est structuré autour d'une quête, comme celle des chevaliers d'Arthur ; en l'occurrence, il s'agit, à travers moult épreuves, d'apporter un objet magique à un endroit précis où il pourra être détruit et ainsi donner la paix au monde.

 

Le Saint Calice de Marion.

Selon la tradition, le Graal serait le Calice utilisé par Jésus et ses disciples lors de la Dernière Cène. Il est évident que cette coupe, hautement transcendante, n'a pas pu être oubliée après la mort du Christ, d'autant plus que les disciples se sont réunis plusieurs fois dans le Cénacle. Joseph d'Arimathée l'aurait gardé avec lui jusqu'à la descente de Jésus de sa croix. C'est ainsi que le Saint Calice serait arrivé à Rome, apporté, selon la tradition, par Saint Pierre. Des indices clairs font penser que le Calice a été utilisé par les premiers papes pour célébrer l'Eucharistie. Selon Salvador Antuñano Alea, « le plus impressionnant est que le canon liturgique romain des premiers papes dit textuellement, au moment de la consécration : “en prenant ce glorieux calice”, se référant à “celui-là” seulement ».

Selon l'histoire du Calice, pendant la persécution de l'empereur Valérien, le pape Sixte II aurait, avant le mourir, remis les reliques, les objets précieux et l'argent, à son diacre, Saint Laurent, originaire de Huesca (Espagne). Laurent fut lui-même martyrisé, mais avant de mourir il avait expédié le Calice dans sa ville natale, avec une lettre écrite de sa main. Ceci se serait passé en 258 ou en 261.

Le Calice resta à Huesca jusqu'à l'invasion musulmane. L'évêque quitta la ville en 713 avec le Saint Calice, pour se réfugier dans la grotte du Mont Pano où fut ensuite construit le monastère de Saint Jean de la Peña ; quelques hommes de ce monastère se lancèrent à la reconquête du pays contre les musulmans. Cette lutte eut des caractères épiques qui ne manquèrent pas d'être repris dans la littérature. C'est l'origine de poèmes particulièrement célèbres dans lesquels on parle d'un vase merveilleux dénommé le Graal (cf. Chrétien de Troyes et son héros Perceval, ou Wolfram de Eschenbach). On fait tout naturellement le lien avec le Saint Calice.

Un document du 14 décembre 1134 témoigne de la présence du Saint Calice au monastère de Saint Jean de la Peña. Le 26 septembre 1399 le Calice fut transporté à la chapelle du Palais Royal de Saragosse, à la demande du roi d'Aragon Martin Ier l'Humain. Le texte qui accompagnait le Calice - ce texte est conservé à Barcelone - précisait que le Calice avait été envoyé de Rome avec une lettre de Saint Laurent.
En 1424, Alphonse V d'Aragon emmena le Saint Calice dans son Palais Royal à Valence (Espagne).
Le 18 mars 1437, son frère qui l'a succédé, Jean II d'Aragon, l'a remis le Saint Calice à la cathédrale de Valence, où il est toujours conservé.

C'est un calice vert taillé dans une agate orientale; il aurait été fabriqué entre le IVè siècle avant notre ère et l’an 1.

 

Le Saint Suaire ou plutôt, le Suaire de Turin.

Science & Vie - juillet 2005 - n°1054 -

Le Saint suaire, supposé avoir enveloppé le corps de Jésus-Christ, Saint Matthieu (27 : 57-61), a été daté au carbone 14, en 1988. Il s'est alors avéré avoir moins de 800 ans. Cependant des scientifiques continuent de défendre son authenticité, "travaux à l'appui".
Les titres de paragraphe, à mon initiative, ont pour but de faciliter la lecture.

Le saint suaire de face. Le saint suaire de dos.

Le coup porté au côté droit
Mesurant 1,10 m sur 4,36 m, le linceul de Turin (il est conservé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de cette ville d’Italie) contient les traces d'un corps d'homme, barbu aux cheveux longs, semblant présenter des blessures "qui évoquent les marques d'un crucifié". Certains essaient d'expliquer pourquoi le coup censé avoir tué le Messie a été porté au côté droit, en utilisant une démarche fort peu scientifique et qui "suppose une foi pour le moins aveugle dans l'authenticité de la relique".

Une nouvelle méthode de datation
Le Cielt, Centre international d'étude sur le linceul de Turin, a publié, il y a quelques mois, une étude qui, en se basant sur une nouvelle méthode de datation, remet en cause l'âge officiel (800 ans) de la relique qui a été déterminé en 1988 par 3 laboratoires indépendants. Pour ce faire, Raymond Rogers "a comparé le taux de vanilline, un composé chimique présent dans la lignine des fibres de lin, d'une pièce de toile découpée pour la datation de 1988 avec celui de la matière prélevée à l'aide d'adhésifs sur d'autres parties du drap." Il en résulterait que le taux de vanilline sur certaines parties du linceul conduirait à une ancienneté de deux millénaires.
Le physicien Patrick Berger, membre du Cerclé Zététique considère que Roger "ne fournit pas dans son article les données sources de sa méthode et son degré d'incertitude. Il se réfère aux travaux d'un de ses collègues, Stanley Kosiewicz, sans citer aucune publication. Il compare des prélèvements à des échantillons, donc à des matériaux de nature différente. Et puis, ses équations sont truffées de coquilles". Les chercheurs du Centre de datation sont encore plus sévères. Les datations de 1988 sont tout à fait recevables. Ces méthodes ont "largement fait leurs preuves en archéologie".

L’enrichissement isotopique
Quant à l'argument d'un enrichissement isotopique qui aurait "rajeuni" le linceul, il n'est pas normalement observable dans la nature et dire qu'il résulterait de la désintégration d'atomes de deutérium au moment de la résurrection cela relève de l'acte de foi.
Ce n'est pas non plus l'incendie de 1532 qui a failli détruire le Saint suaire qui aurait pu fausser la datation, car la chaleur ne change pas la répartition isotopique du carbone.

Le complot
Autre argument des partisans de l'authenticité : le complot. On aurait substitué des échantillons ou prélevé sur des pièces raccommodées ! Cette hypothèse impliquerait la complicité d'au moins une douzaine de personnes, venant d'horizons différents, dont un cardinal et quatre prêtres. Quant au choix de l'emplacement de l'échantillon, il s'est fait en présence de deux spécialistes des textiles anciens. Il n'y a donc "aucune nouvelle pièce à verser au dossier de la datation de 1988 et, de ce fait aucune raison valable de le remettre en cause."

Le pollen
En 1973, Max Frei affirma avoir étudié du pollen prélevé sur le linceul. Les essences végétales dont proviendrait ce pollen prouveraient, selon lui, le voyage du Saint suaire de Jérusalem à Turin via Edesse, Constantinople, Athènes. Des spécialistes des pollens ont indiqué "qu'il était presque impossible de préciser l'espèce végétale à partir de son pollen", il faut alors se contenter du genre. En outre, Max Frei admit que les photos de pollen vu au microscope qu’il a présentées étaient des photos de référence.

Le négatif photographique
Un autre argument des défenseurs de l'authenticité du Saint suaire est que le linceul constitue en quelque sorte un "négatif photographique"; et donc que si c’étaient des faussaires qui l'avaient réalisé, ils auraient devancé de plusieurs siècles l'invention de la photographie. En fait, le négatif du Saint suaire ne correspond pas exactement à ce que l'on pourrait attendre (plaies, cheveux, barbe, sourcils apparaissant en blanc). D'autre part, "le principe du négatif était connu des hommes préhistoriques qui dessinaient leurs mains au pochoir sur les parois des grottes". Par ailleurs, le Dr di Costanzo de l'Université de Marseille a réussi à fabriquer, pour le compte de Science & Vie, l'équivalent du suaire à l'aide d'oxyde ferrique, "une méthode simple qui aurait pu être employée au Moyen Age". Le "miracle technique" n'en est donc pas un !

L’image tridimensionnelle
Autre argument en faveur de l'authenticité du suaire, celui de la nature tridimensionnelle de l'image. Une étude réalisée en 1984 par des chercheurs américains avec un analyseur d'images montre effectivement un "corps en relief évoquant celui du Christ". Pour Henri Broch, professeur de physique et de zététique à l'Université de Nice Sophia-Antipolis, "en fait, leur analyseur d'image leur a fourni un bas-relief auquel il a bien fallu donner un peu d'épaisseur ! C'est du bidouillage de données..."

Les traces d’écriture
D'autres encore prétendent avoir décelé des traces d'écritures autour du visage où l'on distinguerait des mots pouvant former "condamné à mort", le "Nazaréen", "Jésus". Mais l'auteur de ces observations, dans une publication scientifique est "beaucoup plus prudent dans ses conclusions" que lorsqu'il s'adresse au grand public.

Lettres grecques imprimées sur le tissu semblent montrer une origine encore plus ancienne.

La présence d'éléments sanguins
Différentes analyses sur les "coulées brunâtres" auraient révélé la présence d'éléments sanguins. Cependant, si ces travaux ont été validés, leur interprétation est contestable. "Aucun d'entre eux n'apporte la preuve décisive de la présence de sang sur le linge". Entre temps, un chimiste, Walter McCrone, a découvert que les fibres colorées contenaient "des particules d'oxyde de fer, autrement dit de l'ocre rouge, mais aussi des traces d'un autre colorant, le rouge de garance. Les épanchements bruns contenaient du vermillon ou sulfure de mercure, un autre pigment utilisé notamment par les peintres médiévaux."

Le verdict de l’Eglise
Au Moyen Age, le culte des reliques était très répandu et lucratif... Pierre d'Arcis, un évêque de Troyes (le Saint suaire est apparu à Lirey), en 1377, raconte dans un mémoire la façon dont son prédécesseur "découvrit la fraude et la façon dont ce fameux linge avait été peint par un procédé artistique, il fut prouvé, par l'artiste qui l'a peint, que c'était une oeuvre due à la main de l'homme et non miraculeusement confectionnée ou octroyée". Devant le refus des chanoines de se défaire du linceul, le pape Clément VII donna raison à l'évêque, mais autorisa la "présentation", "à condition que les fidèles soient renseignés sur sa vraie nature". L'historien, Paul-Eric Blanrue estime que "la collégiale de Lirey se serait inspiré de la renommée du saint Suaire de Rome, le voile de Véronique, pour lancer son propre pèlerinage".

... et autres arguments
Cependant les sindonologues (les partisans de l'authenticité du Suaire) n'acceptent pas pour autant les verdicts de la science. Ils ont d'autres arguments en réserve : absence de traces de pinceau, traces de blessure au niveau du poignet plus propice à la crucifixion que la paume de la main, traces de fouet sur le dos, de la couronne d'épines. A chaque fois les scientifiques apportent des réponses. Au bout du compte "l'image du crucifié est trop parfaite pour être vraie".

Conclusion
Rarement un objet aura suscité autant l’intérêt de la science, et malheureusement les études les plus "contestables" sont les plus médiatisées et leur conclusion en faveur de l'authenticité du Saint suaire deviennent des dogmes. Les interprétations fondamentalistes des évangiles prennent le pas sur les compétences scientifiques : "il n'est visiblement pas facile de placer sa spécialité scientifique au-dessus de sa croyance."

Dans tous les cas, il semble bien que ce soit un faux, une vraie création artistique.

Le Suaire de Turin est actuellement gardé dans la cathédrale de Turin (d’où son nom !), enfermé dans un coffre d’argent doublé d’amiante. La bande de lin est de 4,36 m. sur 1,10 m. Il comporte deux images d’un homme grandeur nature, de face et de dos, de couleur bistre très pâle. L’homme mesurait 1,81 m.

Pour info: les historiens admettent aujourd’hui l’existence réelle de Moïse, et de Jésus.

 

Le Voile de Véronique.

Aucun récit évangélique ne fait allusion à Véronique, que certaines traditions anciennes citent pour avoir essuyé le Visage du Christ au cours de Sa montée au Golgotha, l'image du Saint Visage restant "imprimée" sur le tissu.
Ce prénom de Véronique pourrait venir d'un mélange de latin-grec, "vera icon", ce qui signifie "véritable image". Pour certains, cette tradition ne serait d'ailleurs qu'une légende, à rapprocher de l'histoire du Mandylion. L'apocryphe "La mort de Pilate" raconte à l'appui de cette thèse que le Christ imprima son visage sur une toile qu'il donna à Véronique.
Les preuves historiques de l'histoire du voile remontent au VIII° siècle, au cours duquel le pape Jean VII le plaça dans un oratoire qu'il fit construire au Vatican. Exposé au XII° siècle au Latran, le voile fut transféré au début du XVII° à la Basilique Saint Pierre de Rome, où il fut l'objet d'une dernière ostension en 1854. Il n'a fait l'objet d'aucune étude scientifique, mais les copies conservées à Rome et à Gênes rappellent l'image du Saint Suaire.

Cette scène de la Passion du Christ a inspiré de nombreux peintres.

 

Le Voile de Manoppello.

Ce voile est conservé, comme son nom l'indique, à Manoppello (Pescara) en Italie. Son histoire est semblable à celle rapportée pour le voile de Véronique. Le visage imprimé sur un tissu mince (24 sur 17,5 cm) est superposable à celui du Saint Suaire (sudarium) au point de ne montrer qu'une seule image.
Cette relique serait considérée comme authentique par les experts du Saint Suaire, c'est du moins la thèse soutenue par les défenseurs du voile.

 

Le Voile d'Oviedo.

Dans la cathédrale d'Oviedo, capitale de la Principauté des Asturies, on vénère depuis le XI° siècle un tissu de lin qui, selon une tradition ancienne, aurait été placé - soit sur le visage de Jésus-Christ à la descente de la Croix et jusqu'à son enterrement - soit par-dessus le Linceul lors de la mise au tombeau.
Le Suaire d'Oviedo est une toile de lin, blanche à l'origine, avec une texture type taffetas, tachée, sale et froissée, qui mesure 82,1 sur 52,6 centimètres. Les premières recherches scientifiques, débutées en 1955, ont permis de révéler que le sang qui imprègne cette toile est de type AB, et donc de même type que celui du Linceul de Turin. Les taches qui figurent sur la toile sont moins accusées que sur le Linceul, ce qui pourrait laisser penser que ce linge était bien posé au-dessus du Linceul. Par ailleurs, les nombreuses marques, taches et lignes du Voile d'Oviedo se superposent au millimètre près à celles du Linceul, toujours selon ses défenseurs.

 

Les manuscrits de Qumram.

Surplombant la mer Morte d'une hauteur de 300m, Qumram occupe une terrasse marneuse, au nord du wadi Qumram. Le site est dominé par une haute paroi de calcaire rougeâtre, percée de grottes naturelles. C'est dans ce lieu aride et sauvage qu'au II° siècle av. J.-C. un groupe d'esséniens, en rupture avec le clergé du temple de Jérusalem, est venu chercher la solitude et le recueillement.

Les découvertes

Au mois de mars de l’année 1947, un jeune Bédouin, Muhammad ed-Dib, de la tribu Ta’amireh, lance quelques cailloux dans une fente située au flanc d’une des falaises de la région rocailleuse de Quirbeth-Qumrân, au nord-ouest de la mer Morte, à 12 kilomètres au sud de Jéricho; il entend un bruit comme celui de quelque chose qui se casse.
Entre 1947 et 1956 – près de 300 grottes ont été explorées, dont les onze "cachettes à manuscrits". 100 000 fragments de vieux textes juifs, répartis en 870 manuscrits différents, dont 220 bibliques :

Datation : méthodes archéologiques, paléographiques, spectrométriques : IIe et Ier siècles av. J.C. Qumrân : ruines d'une communauté, à 3 kilomètres de la première grotte (1951).

Origine des manuscrits

Au IIIe siècle av. J.-C., une communauté juive s'établit dans le désert de Juda. Trois siècles d'existence. L'an 66 apr. J.-C. : soulèvement des Juifs contre le joug de Rome. Les habitants de Qumrân ont caché les manuscrits dans des cruches allongées en terre cuite, à l'intérieur desquelles ils glissaient les rouleaux enveloppés d'une toile de lin imprégnée de bitume et de cire, selon un vieux mode de conservation (Jérémie 32:14). En 68, les Romains massacrèrent les scribes de Qumrân. L'an 70 : le général Titus (futur empereur) envahit la Palestine et détruit Jérusalem.

1947-1957 : Découverte des manuscrits. Le travail de restauration, de collation, de traduction, de publication a été confié à des équipes de spécialistes catholiques, protestants, juifs, athées. Propriété partagée entre État (Jordanie jusqu'à 1967 et Israël) et les organismes (École biblique de Jérusalem, Musée Rockefeller, University of Chicago, etc.)

Plus de 40 ans de travail d'experts en secret, de controverse, de batailles d'accès et de propriété, de discorde, de rivalité, de frustration, d'impatience, d'accusations, de scandale, de promesses de publication, de retards de publication. En 1991, les autorités archéologiques d'Israël décident de donner libre accès à tous les manuscrits, après la parution d'une édition pirate sur Internet. Publication : microfiches (1993), CD-Rom (1997), etc. Bataille de l'identité des habitants de Qumrân

Importance des découvertes de Qumrân

  1. Importance des manuscrits bibliques

1) L'âge des manuscrits

    1. L'hypothèse critique : d'erreurs de transmission par des copistes qui ont modifié et altéré le texte.
    2. Les faits : les manuscrits de la mer Morte
    1. Conclusion : preuve de la fidélité de la transmission du texte biblique au travers des siècles et preuve de l'exactitude du texte massorétique traditionnel sur lequel se base notre A. T.

2) Importance d'Ésaïe A (manuscrit complet et en bonne condition)

    1. L'hypothèse critique : Ésaïe est l'œuvre de 3 auteurs, qui ont rédigé le livre après les événements :
    1. Chapitres 1 à 39 par Ésaïe
    2. Chapitres 40 à 55 par "le second Ésaïe" pendant l'exil
    3. Chapitres 56 à 66 par "le troisième Ésaïe" au IIIe ou au IIe siècle
    1. Les faits : Le livre d'Ésaïe est écrit sur un seul manuscrit sans aucune indication qu'il s'agissait de trois livres distincts écrits à trois époques par trois auteurs.
    2. Conclusion : Aucune raison de ne pas croire qu'Ésaïe, vivant au VIIIe siècle, avait annoncé des événements qui devaient se produire deux siècles après lui. Il s'agit de la prophétie et non de l'histoire. Nous rejetons cette hypothèse. Il y a d'autres raisons de rejeter cette hypothèse.
  1. Importance des manuscrits non-bibliques et les ruines de Qumrân
Les découvertes Manuscrits non-bibliques (plus de 600) Ruines de Qumrân (1951) Quelques hypothèses Les habitants de Qumrân seraient des Esséniens.
  • Secte pacifiste ascétique juive, qui fuyait la persécution, romaine ou juive.
  • Les manuscrits seraient la bibliothèque d'un monastère, les membres, scribes et copistes.
Les habitants de Qumrân seraient des Zélotes.
  • Secte révolutionnaire patriote juive, qui cherchaient à renverser l'autorité romaine pour rétablir la royauté à Jérusalem. Qumrân serait une forteresse.
  • Les manuscrits aurait constitué la collection sortie de Jérusalem pour la protéger.
L'origine du christianisme
  • Jean-Baptiste aurait été membre de la communauté.
  • Jésus serait allé s’initier auprès des Esséniens, y puiser ses enseignements.
    • En somme, le christianisme serait d'origine humaine, inspiré de la doctrine et les pratiques de la communauté de Qumrân. Négation de la spécificité de Jésus et son Évangile. enseignement.
Les faits Les hypothèses se reposent sur la spéculation et l'imagination. Aucune preuve d’un contact quelconque entre la communauté de Qumrân et Jean-Baptiste, Jésus ou autres premiers chrétiens. Les "Esséniens" ne sont pas même nommés dans les manuscrits de la mer Morte. (Il n'y a que trois mentions des Esséniens dans l'histoire, tous les trois au premier siècle de notre ère : par le philosophe Philon d’Alexandrie, le naturaliste Pline l’Ancien, et l’historien juif Flavius Josèphe.) Aucune trace dans les manuscrits de Qumrân des doctrines chrétiennes comme l’incarnation, la rédemption par la mort expiatoire du Messie, la justification par la foi, etc.

Conclusion : Il n'y a aucune raison de croire que le christianisme a évolué des croyances et des pratiques de la communauté de Qumrân. Nous croyons à la spécificité de la personne et de l'œuvre de Jésus-Christ et de son Évangile qui est venu de Dieu par révélation.

 

La Pierre d'Abraham.

La Pierre d'Abraham dite la Pierre Noire, vénérée par les musulmans est une météorite enchâssée dans un cadre en argent à l'un des angles de la Ka'ba, angle dit "de la pierre", dans la mosquée de La Mecque, en Arabie Saoudite (Hedjaz).

La « Pierre Noire » est placée à proximité de l’unique porte d’accès de la Ka'ba, à environ un mètre au-dessus du niveau du sol afin que les pèlerins puissent la toucher et l’embrasser, mais en se penchant en signe de soumission.

On lui donne diverses origines légendaires :

Historique

La « Pierre Noire » était scellée au coin de la Ka'ba dans le temple de La Mecque bien avant l'Islam. C'était une idole particulière car « venue du ciel » (une météorite ou bétyle).

Le culte préislamique des pierres peut être rapproché des cultes lithiques des bétyles qui furent répandus dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité. En effet ce culte rendu à une pierre n'est pas isolé dans l'Antiquité : on connait la pierre noire d'Émèse dont Héliogabale fut le grand-prêtre avant de devenir empereur romain, la pierre noire de Dusares à Petra, et c'est sous la forme d'un bétyle qu'en 204 avant J-C que Cybèle, la déesse-mère phrygienne de Pessinonte, fait son entrée à Rome. Dans de nombreuses cités orientales, des pierres sacrées sont l'objet de la vénération des fidèles, telles l'Artémis de Sardes ou l'Astarté de Paphos.

Quand Mahomet détruisit les 360 idoles contenues dans la Ka'ba, il conserva toutefois la « Pierre Noire », en déclarant qu'elle était un ancien cadeau d'Allah (c'est ainsi que cette pierre aurait le pouvoir surnaturel d'absorber les péchés de celui qui l'embrasse, d'où sa couleur noire, alors qu'à l'origine elle aurait été blanche).

Cette « Pierre Noire » fut dérobée en 930 par les Qarmates et ne fut restituée qu'en 951.

Vers 1800, lorsque les wahhabites reprirent la Mecque aux forces ottomanes, ils saccagèrent la Ka’ba et foulèrent la « Pierre Noire » de leurs pieds. Ces mêmes wahhabites sont aujourd’hui les « protecteurs des lieux saints de l’Islam ».

La « Pierre Noire » de la Ka’ba n’a pas toujours été la « qibla » des musulmans. Dans les premiers temps de l’Islam, ils se tournaient, non pas vers la pierre, mais vers Jérusalem, ville que Mahomet nommait parfois « Bayt al-Maqdis » (« maison de la sainteté »). Jérusalem demeure d’ailleurs la troisième « grande ville sainte » de l’islam (avec La Mecque et Médine). Ce n'est qu'au mois de février 624 (peu après la bataille de Badr qu'il exhorta ses disciples à prier en direction de La Mecque.

La « Pierre Noire » de la Ka’ba est l’un des très rares exemples de survie du culte d'un bétyle.

 

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