LA PAROISSE...

Historique...

La Paroisse, du grec "paroikia", étymologiquement "voisinage", "réunion d'habitations", est apparue très tôt en Gaule romaine, vers le IVe siècle, avec l'affectation permanente de prêtres aux églises rurales qui commençaient à se multiplier, alors que toute la vie de l'Eglise locale s'était trouvée jusqu'alors concentrée au siège du diocèse.

Elle servit très tôt de modèle pour le reste de l'Eglise en Occident (voir J.Daniélou, L'Eglise des premiers temps).
C'est seulement le Concile de Trente (au XVIe siècle) qui imposa aux évêques l'obligation de subdiviser systématiquement leur diocèse en paroisses, d'après ce modèle reçu de la tradition.

En fait, la paroisse rurale fut longtemps la cellule de base de toute la vie sociale; jusqu'à la création des Communes par la Révolution, elles-mêmes créées sur la base de circonscriptions... paroissiales!

La Paroisse est confiée par l'évêque à un prêtre, le curé.
Mais dans la plupart des paroisses, les laïcs jouent aujourd'hui un rôle important, non seulement sur le plan des taches matérielles ou administratives, mais aussi sur celui de l'animation pastorale. C'est particulièrement vrai dans le domaine de la catéchèse; mais cela l'est également dans les domaines de la liturgie et de la prière communautaire, de la préparation au baptême et au mariage, du catéchuménat, de la formation des adultes, de l'aide spirituelle aux malades et aux personnes âgées, des rencontres avec des non pratiquants et des incroyants, sans oublier les nombreuses et diverses activités caritatives.

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"Tout en ayant une dimension universelle, la communion ecclésiale trouve son expression la plus immédiate et la plus visible dans la paroisse: celle-ci est le dernier degré de localisation de l'Eglise; c'est, en un certain sens, l'Eglise elle-même qui vit au milieu des maisons de ses fils et de ses filles" (Christifideles laici, § 90)
Jean-Paul II