Le diocèse de Saint-Denis-en-France
Survol historique
(Nous devons cette page au site du diocèse de Saint-Denis.
Certaines données sont en partie dépassées)_______
1. Une histoire qui a commencé il y a longtempsCertaines données sont en partie dépassées)_______
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L'histoire de l'Église en Seine-Saint-Denis n'a pas commencé avec la partition des départements de la Seine et de la Seine et Oise, en 1966, ni avec la création du diocèse de Saint-Denis-en-France (à ne pas confondre avec Saint-Denis de la Réunion) en 1967.
Au milieu du IIIème siècle, Denis, premier évêque de Paris selon Grégoire de Tours, fait partager sa foi en Jésus-Christ avec ses deux compagnons, l'un prêtre, l'autre diacre: Rustique et Eleuthère. Emprisonnés par les Romains, ils sont décapités et meurent en martyrs sans renier leur foi.
En 475, sainte Geneviève fait établir une première communauté sur le site actuel de la cathédrale de Saint-Denis et propage le culte de Denis dont la légende dit qu'il se serait redressé après son martyre et aurait porté sa tête dans ses bras suspendus depuis Montmartre jusqu'à l'emplacement actuel de la basilique. Le roi Dagobert fait bâtir une église à Saint Denis en ce même lieu l'an 630.
En juillet 754, le fils de Charles Martel, maire du palais, avait reçu dans la basilique le saint chrême royal des mains du pape Etienne II. Son nom est Pépin le Bref. Dagobert s'y était fait lui-même enterrer en 639. C'est l'origine d'une longue histoire royale de la basilique-nécropole, rehaussée et embellie par l'abbé Suger (1122-1151) au XIIème siècle.
En 1757, la ville de Saint-Denis n'a encore que 3000 habitants. Son développement eut lieu à la faveur de l'industrialisation de la ville, axée sur la métallurgie lourde, tant au cours du XIXème siècle, grâce aux provinciaux (Picards, Bretons, Alsaciens), qu'au XXème, avec l'apport des Espagnols, des Polonais, des Italiens et des Portugais, bientôt relayés par les peuples du Maghreb, et, sur le tard, par ceux des Antilles, de la Guyane ou de la Réunion, puis par les Cap-Verdiens et Africains de l'Ouest, les réfugiés politiques du Sri-Lanka ou du Sud-Est asiatique, sans parler des populations des anciens comptoirs français de l'Inde du Sud.
L'industrialisation s'est faite globalement hors de l'influence chrétienne, sinon par l'apport de petites communautés provinciales ou latines. La tendance laïque puis celle du Parti communiste a dominé cette évolution, obligeant l'Église à marquer le pas. Les églises bâties dans les années 30 sont des points de repère sur fond d'hostilité ou d'indifférence assez générale. Il serait toutefois erroné de penser que le département est "non pratiquant". Ce qui est vrai, c'est qu'on y rencontre des pratiques multiples, soit chrétiennes (catholiques, orthodoxes ou protestantes), soit juives (environ 150.000 séfarades, pour la plupart venus d'Afrique du Nord et pourvus d'un bon réseau de synagogues) soit musulmanes, soit hindouistes ou bouddhistes. Les musulmans sont peut-être les plus nombreux dans plusieurs villes du 93. Le paradoxe est qu'ils ne disposent pas de mosquées mais seulement de lieux de prière plus ou moins confidentiels. Il est difficile d'évaluer la présence dans le département des sectes ou communautés fondamentalistes. Elles menacent surtout les Africains mais pas seulement eux.
2. L'Eglise de Saint-Denis en quelques chiffres
(Ces chiffres datent de l'année 2000)
3. Les Orientations diocésaines de 1993 et le Concile Vatican II
click ici
En 475, sainte Geneviève fait établir une première communauté sur le site actuel de la cathédrale de Saint-Denis et propage le culte de Denis dont la légende dit qu'il se serait redressé après son martyre et aurait porté sa tête dans ses bras suspendus depuis Montmartre jusqu'à l'emplacement actuel de la basilique. Le roi Dagobert fait bâtir une église à Saint Denis en ce même lieu l'an 630.
En juillet 754, le fils de Charles Martel, maire du palais, avait reçu dans la basilique le saint chrême royal des mains du pape Etienne II. Son nom est Pépin le Bref. Dagobert s'y était fait lui-même enterrer en 639. C'est l'origine d'une longue histoire royale de la basilique-nécropole, rehaussée et embellie par l'abbé Suger (1122-1151) au XIIème siècle.
En 1757, la ville de Saint-Denis L'industrialisation s'est faite globalement hors de l'influence chrétienne, sinon par l'apport de petites communautés provinciales ou latines. La tendance laïque puis celle du Parti communiste a dominé cette évolution, obligeant l'Église à marquer le pas. Les églises bâties dans les années 30 sont des points de repère sur fond d'hostilité ou d'indifférence assez générale. Il serait toutefois erroné de penser que le département est "non pratiquant". Ce qui est vrai, c'est qu'on y rencontre des pratiques multiples, soit chrétiennes (catholiques, orthodoxes ou protestantes), soit juives (environ 150.000 séfarades, pour la plupart venus d'Afrique du Nord et pourvus d'un bon réseau de synagogues) soit musulmanes, soit hindouistes ou bouddhistes. Les musulmans sont peut-être les plus nombreux dans plusieurs villes du 93. Le paradoxe est qu'ils ne disposent pas de mosquées mais seulement de lieux de prière plus ou moins confidentiels. Il est difficile d'évaluer la présence dans le département des sectes ou communautés fondamentalistes. Elles menacent surtout les Africains mais pas seulement eux.
2. L'Eglise de Saint-Denis en quelques chiffres
(Ces chiffres datent de l'année 2000)
On dénombre 84 paroisses et 114 lieux de culte (soit 84 églises et 30 chapelles). Il y a 120 prêtres diocésains, dont 83
actifs sur le diocèse (moyenne d'âge: 61,7 ans) ; 16 diacres permanents ; 48 religieux prêtres, 236 religieuses réparties
en 52 communautés de 42 congrégations différentes, 6 communautés de frères.
Les laïcs en responsabilité se répartissent entre 54 animateurs pastoraux (16 laïcs en paroisse ou au service des mouvements, 19 religieuses, 19 laïcs ou religieux dans l'enseignement catholique). 18 autres laïcs ont une charge ecclésiale ; Il y a plus de 60 EAP (Équipes d'animation paroissiale), 3 ECP (Équipes en charge pastorale avec un prêtre modérateur non résident), 3 CPS (Conseils pastoraux de secteur).
Le nombre des enfants catéchisés (CE2 à la 6ème) tourne autour de 12.000. En 1996, il y a eu près de 5000 baptêmes dont cent d'adultes. 800 jeunes ou adultes ont reçu la confirmation. Il y a eu 1158 mariages et 4693 obsèques.
Les laïcs en responsabilité se répartissent entre 54 animateurs pastoraux (16 laïcs en paroisse ou au service des mouvements, 19 religieuses, 19 laïcs ou religieux dans l'enseignement catholique). 18 autres laïcs ont une charge ecclésiale ; Il y a plus de 60 EAP (Équipes d'animation paroissiale), 3 ECP (Équipes en charge pastorale avec un prêtre modérateur non résident), 3 CPS (Conseils pastoraux de secteur).
Le nombre des enfants catéchisés (CE2 à la 6ème) tourne autour de 12.000. En 1996, il y a eu près de 5000 baptêmes dont cent d'adultes. 800 jeunes ou adultes ont reçu la confirmation. Il y a eu 1158 mariages et 4693 obsèques.
3. Les Orientations diocésaines de 1993 et le Concile Vatican II
Eucharistie présidée par_______________
Mgr O.de Berranger________________
à NDRosaire Saint-Ouen______________
Mgr O.de Berranger________________
à NDRosaire Saint-Ouen______________
Les Orientations diocésaines qui ont été promulguées à Saint-Denis le 9 Octobre 1993 ont pour titre: Vivre et annoncer la
Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. A lui seul, cet énoncé dit combien ses auteurs ont voulu s'inspirer du Concile Vatican II
(1962-1965) dont on ne dira jamais assez qu'il fut avant tout un concile missionnaire C'est dans la vie de tous les jours,
lit-on dans l'introduction des Orientations, que, depuis l'incarnation du Fils de Dieu, les chrétiens essayent de traduire
en actes l'Évangile. Ils tentent ainsi de faire connaître l'amour que le Père a pour tous les hommes en son Fils Jésus-Christ,
qu'il a ressuscité d'entre les morts. Cela requiert le courage et l'audace des prophètes, la lumière et la force de l'Esprit Saint.
Les Orientations insistent constamment pour que l'on cherche à tracer des chemins pour l'Évangile dans les mille occasions de la vie quotidienne en se rendant attentifs à l'appel des Béatitudes. On pourrait ajouter aujourd'hui, comme l'a fait Jean-Paul II en août 1993 dans son encyclique sur "la splendeur de la vérité", que cet appel ne peut être disjoint de celui de la conscience et des dix commandements qui y sont inscrits. C'est en effet la conscience humaine qui ne peut accepter les situations qui abîment et marginalisent des hommes: pauvreté, chômage, racisme, échec scolaire, drogue, sida.
L’aventure du Synode poursuit sur cette lancée. Elle doit nous rendre attentifs à l’évolution constante de ces réalités, sans perdre de vue que "l’homme ne vit pas seulement de pain " (Jésus). Il a aussi besoin de sens. Ensemble, contribuons à le découvrir par la prière, la recherche le partage et à le traduire par l’action.
Personne ne doit être laissé pour compte, oublié, écarté : du plus petit au plus grand, du plus pauvre au plus riche, du plus jeune au plus ancien, du bien portant au plus malade.
Les Orientations insistent constamment pour que l'on cherche à tracer des chemins pour l'Évangile dans les mille occasions de la vie quotidienne en se rendant attentifs à l'appel des Béatitudes. On pourrait ajouter aujourd'hui, comme l'a fait Jean-Paul II en août 1993 dans son encyclique sur "la splendeur de la vérité", que cet appel ne peut être disjoint de celui de la conscience et des dix commandements qui y sont inscrits. C'est en effet la conscience humaine qui ne peut accepter les situations qui abîment et marginalisent des hommes: pauvreté, chômage, racisme, échec scolaire, drogue, sida.
L’aventure du Synode poursuit sur cette lancée. Elle doit nous rendre attentifs à l’évolution constante de ces réalités, sans perdre de vue que "l’homme ne vit pas seulement de pain " (Jésus). Il a aussi besoin de sens. Ensemble, contribuons à le découvrir par la prière, la recherche le partage et à le traduire par l’action.
Personne ne doit être laissé pour compte, oublié, écarté : du plus petit au plus grand, du plus pauvre au plus riche, du plus jeune au plus ancien, du bien portant au plus malade.
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