Tremblay-en-France
![]() Région Île-de-France Département Seine-Saint-Denis Arrondissement Le Raincy Canton de Tremblay-en-France Code INSEE: 93 0073 Code postal 93 290 La commune est membre du Syndicat intercommunal d'études et d'aménagement de la Plaine de France et de l'Aulnoye. Site officiel: click ici Portail de la Seine-Saint-Denis: cliquez ici Les 40 Communes du département 93: cliquez ici Maire (élections mars 2008): François Asensi PCF ___Vitrail - église Marcel Callo
Église catholique Responsable du secteur: Père Louis Larcher ![]() MARCEL CALLO: 1, rue Marcel Callo - 01.48.60.22.58 N.D. DU TRES ST SACREMENT: 8 bis, rue Claude Debussy - 01.48.60.68.06 SAINT MEDARD: 39, rue Louis Eschard - 01.48.60.74.56 STÈ THERESE DU VERT GALANT: 5, rue de Marseille - 01.48.60.64.18 Démographie Population: 33 885 hab (1999) Densité hab/km2: 1 510 En dépit de l'étendue de la commune (n° 1 du département), elle se situe au 19° rang en ce qui concerne sa densité démographique Par le décret du 16 août 1989, Journal officiel du 19 août 1989 et effet au 20 août 1989, Tremblay-lès-Gonesse devient Tremblay-en-France. La ville est constituée de deux pôles principaux : le Vieux-Pays, ancien village situé au Nord à proximité de la plateforme aéroportuaire de Roissy, et le centre ville, aussi appelé grand ensemble, et qui comprend la quasi totalité du parc locatif social et des grands immeubles de la ville. Le reste du territoire de la commune est principalement pavillonnaire. Ses habitants sont les Tremblaysiens. Évolution démographique 1794: 824; 1800: 907; 1851: 753; 1876: 735; 1891: 720; 1901: 763; 1921:842; 1926: 2 095; 1931: 4 385; 1936: 6 181; 1946: 5 810; 1954: 9 510; 1962: 13 788; 1968: 18 482; 1975: 26 846; 1982: 29 644; 1990: 31 385; 1999: 33 885 Géographie Tremblay-en-France est la plus grande commune du département 93 en termes de superficie avec 2 244 hectares = 22,44 km2. La ville est constituée de trois pôles principaux : la plate-forme aéroportuaire de Paris-Charles-de-Gaulle, le Vieux-Pays, le centre ville, aussi appelé grand ensemble. La commune se situe au Sud de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle; le département de Val d'Oise (95) la délimite du Nord-Ouest jusqu'au Sud-Est; au Sud elle est bordée par la ville de Vaujours et à l'Ouest par celle de Villepinte. Elle appartient géographiquement à la Plaine de France qui est découpée par les vallées de la Marne, de la Seine et de l'Oise. Longitude 48° 58’ 59’’ Nord - 2° 33’ 0’’ Est Altitudes: moyenne : 84 m - minimale : 58 m - maximale : 117 m Histoire Le territoire a connu une occupation humaine dès le paléolithique puis durant le néolithique comme l'attestent de nombreux objets trouvés par des cultivateurs ou durant le creusement du canal de l'Ourcq. Le village actuel s'établit autour de la source du Sausset, petite rivière de la plaine de France. Il entre dans les possessions de la puissante abbaye de Saint-Denis en 834 suite à un don de Louis le Pieux. Dès le Moyen Âge, le village se répartit entre Petit Tremblay et Grand Tremblay. A cette époque, les habitants vivent de la grande culture céréalière ou de la vente de laine de mouton, vendue en particulier lors de la foire du Lendit à Saint-Denis. Située à l'écart des grands axes, la plupart des évènements de l'histoire ne l'atteignent guère et ce jusqu'à la Révolution française. La première évolution importante est la construction du canal de l'Ourcq, décidée par Napoléon Ier, qui permet alors aux paysans de vendre plus facilement leurs productions à Paris. En 1870 et 1871, lors de la guerre franco-prussienne, les habitants du village se réfugient à Paris, les récoltes sont pillées. Au XXe siècle, la commune est de nouveau au centre des évènements de la Première Guerre mondiale : les taxis de la Marne partis de Gagny sont inspectés sur la place du village par le général Gallieni. A partir des années 1920, la commune connaît, comme beaucoup de ses voisines, une transformation importante avec la construction de lotissements pavillonnaires le long de la voie ferrée Paris-Soissons, sur d'anciennes terres incultes au sud du territoire. Le nord reste alors agricole et mène une vie à part. Une municipalité communiste est élue en 1935. En 1974 est inauguré l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, à l'extrême nord de la commune. Au début du XXIe siècle, Tremblay présente ainsi une configuration originale avec un sud urbanisé, un centre villageois entouré de terres agricoles et le nord occupé par les installations aéroportuaires et des zones d'activités économiques (Paris-Nord II). Le village, ou « Vieux Pays » est resté préservé. Histoire (du nom de la Commune) Le village tirerait son nom du latin "tremuletum", le bois de trembles ou peupliers blancs. 862 - L'inventaire de l'Abbaye de Saint Denis mentionne le lieu sous le nom de Trimlidum. Ancien Régime - Le village s'appelle Tremblay-en-France ou Tremblay-Saint-Denis. Période Révolutionnaire - Le village est nommé Tremblay-sans-Culottes En 1887 - La Commune change le nom en ajoutant "lès-Gonesse" au terme Tremblay. En 1989 - La ville de Tremblay-lès-Gonesse redevient Tremblay-en-France. À la fin des années 1980, un référendum local a été organisé pour que les habitants de Tremblay se prononcent sur le changement de dénomination de la ville. Le nom rappelle simplement que la Commune est située dans le cœur de l'Île-de-France. Économie Au cœur d’un nœud de communication de dimension mondiale, Tremblay-en-France dispose d'un fort potentiel économique. Actuellement plus de 1 600 entreprises et 55 000 emplois irriguent le tissu économique local. L’emprise de la plate-forme aéroportuaire structure l'économie tremblaysienne: 557 des 719 entreprises existantes sont implantées sur le territoire de Tremblay. Au nord de la ville, le Parc d'activités international Paris Nord II regoupe au sein d'un environement de plans d'eaux et d'espaces verts, un centre commercial, un Parc des expositions et un Parc d'Activités de 200 hectares et 577 entreprises. A l'entrée du Vieux-Pays, située à 10 minutes de l'aéroport et longée par l'A104, la Zone d'Activités Commerciale de Tremblay CDG accueille sur 38 hectares 110 entreprises dans des domaines aussi variés que la mécanique, le bâtiment, la plasturgie, le commerce de gros. Actuellement en cours d'étude, le projet d'aménagement de la zone sud de l'aéroport Charles-de-Gaulle confirme la vocation internationale de ce site situé à 25 minutes du centre de Paris tout en lui offrant des perspectives de développement considérables. Au final, à l'horizon 2011, ce sont plus de 12 000 emplois qui sont attendus à Tremblay-en-France. Monuments et lieux de visite La borne de Mortières___
![]() La grange dîmière (9, place de la Mairie, au Vieux-Pays) est accolée à l'église du village et fut fortifiée au Moyen Âge. Elle était le siège de la châtellenie du village. Elle fut édifiée au XIIIe siècle et fut restaurée successivement aux XVe siècle et XVIe siècle ; elle possède une belle charpente de chêne d'une hauteur de 18 mètres, ainsi que des contreforts et des meurtrières. La grange fut classée monument historique en 1939. Le puits, à gauche de la grange aux dîmes, remonte au XVe siècle. L'abreuvoir à proximité date de la même époque mais fut restauré par la suite. Des vestiges de fortifications du XIIe siècle sont encore visibles autour du Vieux-Pays. La borne de Mortières est située sur la place de la Mairie (Vieux-Pays). Située sur la route de Roissy, au nord du village sur le fief de Mortières, elle fut déplacée lors de la construction de l'aéroport, au début des années 1970. Transports La commune dispose de deux gares du RER B : Gare Aéroport Charles-de-Gaulle terminus de la branche B3 au nord ; Gare du Vert-Galant branche B5 Mitry - Claye Depuis 1998, le service Allobus qui permet aux employés de la plate-forme aéroportuaire d'accéder à leur lieu de travail. Depuis 2006, Tremblay a lancé son propre réseau de bus appelé T'Bus. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a une partie de son territoire dans la commune de Tremblay-en-France. ![]() Le Vieux-Pays avec, au fond, l'église Saint-Médard
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