Saint-Denis
![]() Région: Île-de-France Département: Seine-Saint-Denis (sous-préfecture) Arrondissement: Saint-Denis (chef-lieu) Canton: Saint-Denis-Nord-Est , Saint-Denis-Nord-Ouest, Saint-Denis-Sud (chef-lieu) Code INSEE: 93066 (ex 75066) Code postal: 93200, 93210 (La Plaine) Intercommunalité communauté d'agglomération Plaine Commune Site officiel de la Mairie: cliquez ici Site de la Plaine Commune: cliquez ici Portail de la Seine-St-Denis: cliquez ici Les 40 Communes du département 93: cliquez ici Maire (élections mars 2006): Didier Paillard PCF Église catholique Responsable du secteur: Père Eugène DOUSSAL ![]() BASILIQUE - CATHÉDRALE: 4 bis, rue de Strasbourg - 01.48.20.20.98 SAINT DENIS DE L'ESTREE: 16, boulevard Jules Guesde - 01.48.20.02.47 SAINTE JEANNE D'ARC: 19, rue Clovis Hugues - 01.48.23.01.55 SAINTE GENEVIEVE: 131, avenue du Président Wilson - 01.48.20.03.32 _________________Basilique Saint-Denis ___________________Cathédrale du diocèse Saint-Denis Démographie Population sans
doubles comptes: 94700 hab.
(2004)
Densité 7662 hab./km² Ses habitants sont appelés les Dionysiens - les Dionysiennes: en latin Denis se dit Dionysius, un dérivé du nom du dieu grec Dionysos. Le nom de la ville lui vient de son premier évêque, Denis, enseveli ici même vers 250-258. Géographie Superficie: 1 236 ha = 12,36 km² Saint-Denis est une ville proche banlieue nord de Paris, dont elle est limitrophe, chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis (93) depuis 1993. Elle fut autrefois une sous-préfecture du département de la Seine. Longtemps ville industrielle et pauvre associée à la pollution et à la saleté, la ville a changé de visage pour gagner en 2004 le « Ruban du développement durable ». La ville compte par ailleurs 75 hectares d'espaces verts. Une partie du territoire communal est situé sur le Parc de La Courneuve. La Seine forme la limite ouest de la Commune, et le Canal Saint-Denis sépare le centre historique de la ville, de la Plaine Saint-Denis. Le port fluvial a perdu toute importance, mais le canal comprend encore des activités portuaires à Saint-Denis, généralement liées aux silos à béton. Histoire Fondations Agglomération gallo-romaine au IIe siècle, alors appelée Catolacus ; traversée par la voie Lyon-Harfleur. Au IIIe siècle, une petite compagnie de missionnaires venus d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule atteint Lutèce. Parmi eux, Denis, qui sera le premier évêque de la ville. Selon Grégoire de Tours qui le raconte trois siècles plus tard, Denis est martyrisé et décapité à Montmartre, mais cela ne l'arrête pas : il marche la tête sous le bras jusqu'au village de Catolacus où il s'effondre et où il sera enterré. Plus tard ce seront des rois, reines et princes de France qui seront à leur tour inhumés à Saint-Denis, donnant une destinée historique et un développement considérable à l'église abbatiale. Ville marchande Au début du VIIe siècle, Dagobert fit reconstruire l'oratoire et le prieuré élevé par sainte Geneviève en 475, et créa une foire qui devint au XIIe siècle : la foire du Lendit ; dès le Moyen Âge, les marchands y vinrent de toute l' Europe et de Byzance ; la foire était inaugurée chaque année par le Recteur de l' Université de Paris qui y venait en grande cérémonie (il levait à cette occasion son droit sur tout le parchemin mis en vente et en constituait la provision nécessaire à tous les collèges). XIIe au XVIe siècle En 1125, affranchissement des habitants par Suger, abbé de Saint-Denis, conseiller éminent de Louis VI et de Louis VII, qui reconstruisit l'abbatiale et l'agrandit. Inhumation de Saint Louis le 21 mai 1277. Le 10 novembre 1567, bataille de Saint-Denis entre catholiques et protestants (ces derniers furent vaincus mais eurent le temps de dépouiller les châsses de leurs joyaux et profanèrent les sépultures) ; le connétable Anne de Montmorency y trouva la mort. La ville souffrit aussi des guerres de la Ligue. Elle se rendit le 9 juillet 1590 à Henri IV, qui abjura en 1593 dans l'abbatiale. XVIIe au XVIIIe siècle En 1648, institution de six Rosières annuelles, tradition qui s'est maintenue jusqu'à nos jours. Au temps de la Fronde, la ville subit pillages, viols, assassinats et incendies. Louis XIV y créa des filatures, des tissages et teintureries. En 1756, construction par Charles-Axel Guillaumot de la caserne des Suisses (disparue aujourd'hui) qui logeaient jusque là chez l'habitant. Louis XV y fit de fréquents séjours pour rendre visite à sa fille Louise-Marie au Carmel et traversait souvent la ville pour aller chasser dans la plaine Saint-Denis ; il fit tracer la route de la Révolte pour aller de Versailles à Saint-Denis sans passer par Paris. Jean-Jacques Rousseau y séjourna en juin 1767, à son retour d'Angleterre. En septembre 1792, formation du « bataillon Saint-Denis » qui fut envoyé. à Jemmapes. Le 17 septembre 1793, le nouveau régime rebaptisa Saint-Denis, « Franciade », nom qui lui resta jusqu'en 1800 ; ce fut aussi l'époque de la profanation des cercueils royaux. Du XIXe siècle à 1939 Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le commerce, l'artisanat et l'agriculture laissèrent la place à l'industrie lourde : à la fin du siècle, Saint-Denis comptait 80 usines dont la plus ancienne était une usine de métallurgie datant de 1784 (laminoir de plomb). En 1896, élection de la première municipalité socialiste ; ville « rouge » en 1920 après la scission de la SFIO. Des maires communistes sont élus jusqu'en 1930 ; le dernier maire, Jacques Doriot, quitta le Parti Communiste en 1934, il fut révoqué en 1936. La commune se divise alors en 3 zones : 1) une zone industrielle au sud dans les quartiers de la Plaine et de Pleyel (de certaines de ces usines sont sorties des œuvres d'art comme les mosaïques du Panthéon, du Louvre, de l'Opéra, de la Madeleine, du tombeau de Pasteur; des statues monumentales comme celles de Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille et de l'Opéra de Paris) 2) la zone résidentielle au nord-ouest composée de grandes cités HLM que la municipalité a fait construire depuis la Libération 3) la zone commerciale au centre, où le marché couvert occupe l'emplacement de l'ancien dépôt de mendicité. Pendant la Seconde Guerre mondiale 1940 : L'armée allemande entre dans la ville le 13 juin. 2897 soldats domiciliés à Saint-Denis sont faites prisonniers de guerre dans des camps en Allemagne. La municipalité est alors dirigée par Marcel Marshall, membre du Parti populaire français de Jacques Doriot. Dès le 15 juin est recensé un premier acte de sabotage. Le 25 novembre, le conseil municipal fait rebaptiser la rue de la République rue du Maréchal Pétain. Le 6 décembre, Auguste Delaune est arrêté pour acte de Résistance et interné au camp d'Aincourt, dont il s'évade avant d'être repris puis torturé à mort en 1943. 1941 : Le 27 février, un soldat allemand est jeté dans le canal Saint-Denis par deux personnes. Le 14 mai est organisée la première rafle de juifs par la Préfecture de Police. Le 15 mai, la direction clandestine du Parti communiste appelle à la constitution d'un « Front national pour la liberté et l'indépendance de la France »; à Saint-Denis, il regroupera de membres de différentes sensibilités. Plusieurs militants socialistes participent à la constitution de groupe « Libération Nord ». L'un d'entre eux, Lucien Bourriau parvient à sauver deux jeunes filles juives. Le 13 décembre est arrêté Marcel Paul, qui deviendra plus tard ministre du général De Gaulle. 1942 : Le 14 avril, un acte de sabotage a lieu à l'usine Hotchkiss, où la direction collabore activement à l'Occupation et porte la durée du travail à 60 heures par semaine. Le 29 mai, les juifs de la ville doivent porter l'étoile jaune. En octobre, plusieurs grèves ont lieu dans les usines Hotchkiss, Delaunay et Cazeneuve pour protester contre les départs de main d'œuvre vers l'Allemagne. 1943 : Le 23 mars, Désiré Lelay, ancien conseiller municipal de la ville, secrétaire du syndicat CGT de la métallurgie meurt après s'être évadé d'un camp d'internement. En mai et juin, naissance du « comité local de libération de Saint-Denis ». Le 27 mai, Jean Moulin tient la première réunion du Conseil national de la Résistance où l'on trouve Auguste Gillot, élu conseiller municipal en 1937. Le 14 juillet, une manifestation est organisée par plusieurs centaines d'habitants qui crient « Vive la France ! » ; à la suite de dénonciations, 35 jeunes sont emprisonnés. 1944 : Les 21 avril, 22 juin, 2 août et 7 août, la ville subit de durs bombardements, en particulier dans le quartier de la Plaine. On comptera 355 morts et plusieurs centaines de sinistrés. Le 17 août, Henri Bulliard est chargé par l'état-major de la résistance de former les troupes qui devront reprendre la ville; il reçoit le renfort de la compagnie des 250 à 300 Francs-tireurs et partisans de Roger Sémat. Le 18 août, des barricades sont levées; les ponts, la gare, les usines de gaz et la centrale électrique de Pleyel sont placés sous surveillance de la résistance. La mairie est prise le 20 août à 8 heures du matin, sur ordre du comité local de libération présidé par Fernand Vahhollenbeck. Le 27 août, les troupes du général Leclerc entrent dans la ville. Après guerre La ville est touchée de plein fouet par la crise économique dans les années 70 et 80. La Plaine Saint-Denis qui fut la plus grande zone industrielle d'Europe devient la plus grande friche industrielle du continent. Après 1998 Depuis l'inauguration du Stade de France, inauguré le 28 janvier 1998, la ville qui avait connu un grave déclin économique est de nouveau en plein essor, notamment dans le quartier de la Plaine de France. Le dynamisme autour du Stade de France a été renforcé par l'impact Coupe du Monde 1998. Ce dynamisme se poursuit depuis 2000 dans une structure intercommunale (dont la Plaine de France est le cœur) : Plaine Commune. Plaine Commune Cette structure regroupe depuis 2005 huit villes: Saint-Denis, Aubervilliers, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Epinay-sur-Seine (membres fondateurs), L'Île-Saint-Denis, Stains (depuis 2003) et La Courneuve (depuis 2005). D'abord présidée par le maire de Villetaneuse Jacques Poulet, Plaine Commune est dirigé depuis janvier 2005 par Patrick Braouezec, député et ancien maire de Saint-Denis. Au - delà du stade lui-même et de l'image nouvelle qu'il donne à la ville, des acquis subsistent de la Coupe du Monde 1998 , comme la prolongation de la ligne 13 du métro vers Saint-Denis - Université. L'expérience des multiples compétitions tenues depuis la Coupe du Monde 1998 sont un atout pour la candidature de Paris aux Jeux Olympiques d'été de 2012, dans laquelle la ville est très impliquée. Hélas, l'échec de la candidature française a compromis l'implication de l'Etat dans certaines opérations, comme les tramways en projets vers Sarcelles et Villetaneuse. En novembre 2003, Saint-Denis a accueilli avec Paris le deuxième Forum Social Européen. Le 26 mars 2006, un referendum d'initiative locale a été organisé sur la question du droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales. Économie De 1975 à 1995, Saint-Denis connaît une grande crise industrielle sur le quartier de la Plaine de France. Le développement des studios audiovisuels - le territoire est principal centre national de production audiovisuel, ne peut compenser cette hémorragie. Une prise de conscience intercommunale amènera à la création de Plaine commune, qui sera très fortement dynamisée par la construction du Stade de France. Fin 2004, l'installation de nouvelles entreprises tertiaires notamment autour du Stade de France se traduit par l’existence de 60 000 emplois publics et privés sur la ville, ce qui correspond au niveau qui avait été atteint au plus fort de la période industrielle. En 10 ans, Saint-Denis compte 462 entreprises de plus (+ 23%), dont plusieurs sièges sociaux. Cependant, les travailleurs du site sont souvent des salariés déplacés d'autres zones et le taux de chômage de la ville reste très fort (17% début 2005). Au festival de Cannes 2005, le réalisateur et producteur Luc Besson a annoncé avoir bouclé le financement de la Cité du cinéma, pôle professionnel du cinéma, qui doit être l'équivalent hexagonal de Cinecittà à Rome ou Pinewood à Londres. L'ouverture du pôle, sur l'ancien site EDF du quartier de Pleyel est prévue pour 2007. Le budget municipal s'est élevé en 2005 à 183 millions d'euros. Saint-Denis - Porte de Paris
Quartiers de Saint-Denis 1) Le centre historique Entre la porte de Paris et la Basilique, le parc de la Légion d'Honneur prolonge la Maison d’éducation de la Légion d'Honneur. Le parc faisait autrefois partie du domaine de l’abbaye avant d’être réservé aux jeunes filles de la Légion d’honneur, puis de devenir parc municipal dans les années 70. A part l'incontournable Basilique de Saint-Denis, flanqué du jardin Pierre de Montreuil, le centre ancien abrite plusieurs autres monuments de dignes d'intérêt: Mairie, Eglise Saint-Denis de l'Estrée, etc. Plus grand marché de l'Ile-de-France les mardis, vendredis et dimanches matins. En raison de la rénovation de la Halle du marché, celui-ci est déplacé place du 8 mai 1945 de mars à novembre 2005. Le centre-ville est piétonnisé depuis le 11 mars 2005. Un parcours historique en 20 stations donne entre la basilique et le Stade de France donne les clés sur l'histoire de la ville. La station de métro Saint-Denis Basilique est en correspondance avec le tramway T1, à proximité d'un hypermarché urbain. 2) Francs-Moisins / Bel-Air Bel-Air est un quartier de petits immeubles anciens, alors que les Francs-Moisins abritent de grandes tours. Un temps de mauvaise réputation, le quartier s'est rénové et embelli. C'est dans ce cadre qu'a été tourné le film l'Esquive d'Abdellatif Kechiche qui a obtenu quatre Césars en 2005. 3) La Plaine Saint-Denis / Cristino Garcia La quartier Cristino Garcia est aussi surnommé « la petite Espagne » en raison de la forte immigration espagnole qu'elle a connu au début du XXe siècle. Plus grande zone industrielle d'Europe dans les années 60, la Plaine a connu une grave crise économique, dont elle s'est relevée, notamment en profitant de l'effet d'image du Stade de France. Depuis lors, le quartier et celui du Landy sont devenus une des principales zones d'activité de l'immobilier d'entreprise de la région parisienne. Plusieurs milliers de logements y seront construits dans la décennie 2000. 4) Pleyel Le quartier tient son nom de la fabrique des pianos Pleyel, fondée par Ignace Joseph Pleyel (1757-1831) en 1807. La manufacture fermera dans les années 1960 (mais renaîtra près d'Alès). C'est d'abord un quartier d'affaires, autour notamment de la « Tour Pleyel », et secondairement résidentiel. Face à la Tour se dresse le siège d'EDF. Dès 2007, la quartier accueillera le projet de Cité du cinéma, piloté par Luc Besson, dans une ancienne centrale électrique. Des voies à grande circulation isolent en partie ce quartier du reste de la ville, qui a plus tendance à se tourner vers Saint-Ouen. 5) Cosmonautes Quartier résidentiel aux abords de La Courneuve, séparé du reste de la ville par l'autoroute A1. 6) Allende / Delaune La zone des Tartres, limitrophe de Pierrefitte-sur-Seine est le site sur lequel vont être transférées les Archives Nationales. L'Université de Paris VIII est toute proche. Joey Starr et Kool Shen (NTM) sont du quartier Allende. 7) Gare / Delaunay / Belleville La gare accueille le trafic du RER D et assure la correspondance avec le tramway T1. 8) Mutualité / Champ de Courses / Joliot Curie Le quartier Mutualité tire son nom des ouvriers des environs, qui, au début du XXe siècle, se sont faits maçons pour construire leurs maisons sur ce qui n'étaient que des jardins. Faute d'apports personnels, ils ont mutualisé leurs moyens financiers et humains pour parvenir à leurs fins. Ce quartier, traversé par la rue Henri Barbusse, est certainement l'un des plus conviviaux de Saint-Denis. Au bout de la rue, à la limite de Stains, se trouve un champ de cultures maraîchères qui permet de se fournir en produits frais biologiques au cœur de la banlieue. Entre Mutualité et Joliot-Curie, la ville est moins agréable, fracturée par les routes à quatre voies et la tranchée de l'autoroute A1. On y trouve notamment l'hôpital Delafontaine. 9) Floréal / Saussaie / Courtille Quartier résidentiel aux abords de Stains et du Parc de La Courneuve. 10) La Porte de Paris La Porte de Paris est un quartier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Nœud de nombreux axes de communication, c'est aussi une fracture dans le paysage urbain de la ville, qui sépare les quartiers du centre-ville de la Plaine Saint-Denis, ou Pleyel des Francs-Moisins. On y trouve jusqu'en 2005 un immense rond-point avec jusque six voies, dont le trafic de la route nationale 1 (près de 45 000 voitures chaque jour, dont 20 000 en transit), une gare routière créée en 1976 avec 9 lignes de bus au centre du rond-point, un parking souterrain, une station-service, une station de métro de la ligne 13, un canal, le viaduc de l'autoroute A1 (construite en 1960) et sa sortie vers Pleyel ! Tout sauf un endroit pour les piétons. Avec l'arrivée de l'autoroute A1, puis celle du métro et l'installation de la gare routière, la Porte de Paris a subi de nombreuses transformations. Sa restructuration est un projet à long terme qui a suscité bien des débats entre partenaires et habitants. Le débat sur l'avenir de cette zone a commencé en 1996 et les premiers projets sont échafaudés en 1998. Le fruit de ses réflexions est repris par la communauté d'agglomération Plaine Commune qui se met en place en janvier 2000. Commencés le 15 février 2005, les travaux doivent s'achever en 2011 pour créer un vrai quartier qui assure une véritable continuité piétonne entre le centre-ville et La Plaine Saint-Denis. Selon la municipalité, l'objectif est de: créer un quartier diversifié avec des logements, des commerces, des bureaux, des équipements publics, aménager des espaces publics au cœur de ce nouveau quartier, donner plus de place aux piétons, assurer une meilleure interconnexion entre les différents modes de transports en commun, réorganiser les voies de circulation pour supprimer le caractère autoroutier de la Porte de Paris, associer les habitants à la transformation de leur quartier. A l'automne 2005, le parking sera démoli et la nouvelle gare routière s'installera rue Danielle Casanova. L’urbaniste Guy Henri, qui travaille sur ce projet depuis des années, a imaginé de remettre à niveau le quartier autour des voies du futur tramway Saint-Denis-Epinay-Villetaneuse. Administration Saint-Denis est membre-fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui s'étend sur huit villes, et joue un rôle économique fondamental aux portes de Paris. La ville est chef-lieu de trois cantons: 1) Le canton de Saint-Denis-Nord-Est est formé d'une partie de Saint-Denis (47 886 habitants); 2) Le canton de Saint-Denis-Nord-Ouest est formé d'une partie de Saint-Denis (27 159 habitants); 3) Le canton de Saint-Denis-Sud est formé d'une partie de Saint-Denis ainsi que d'une partie de Saint-Ouen et de la commune de L'Île-Saint-Denis (31 615 habitants). Ville communiste depuis la Libération de Paris, ses derniers maires sont Marcelin Berthelot, Patrick Braouezec et depuis fin 2004 Didier Paillard. Personnages célèbres contemporains Cité natale de Paul Éluard et de l'affichiste et dessinateur Francisque Poulbot. Pierre Degeyter, compositeur et auteur de « l'Internationale » y vécut et y mourut en 1932. Les peintres Louis-Gabriel Moreau, Albert Lebourg, Lépine, Georges Michel, Claude Monet, Michel Raffaelli, Paul Signac, Maurice Utrillo y habitèrent. Auguste Gillot, maire de Saint-Denis de 1944 à 1971, était membre du Conseil National de la Résistance. Malamine Koné, styliste et créateur de la marque Airness. Joey Starr, du groupe NTM. Samira Bellil, féministe. Monuments et lieux touristiques Basilique du XIIe siècle, nécropole des rois de France - nota cette église est à la fois une église cathédrale, abbatiale et royale. Stade de France, inauguré en janvier 1998, il contient 80 000 places, et accueille des matches de football (finale de la coupe du monde 1998), de rugby, des compétitions d'athlétisme et des concerts. Maison d'Education de la Légion d'Honneur, à côté de la Basilique, qui assure l'enseignement des jeunes filles, petites filles et arrières-petites filles des Légionnaires le souhaitant. Voir site officiel de la maison. Jumelages Cordoue, Espagne Gera, Thuringe, Allemagne North Lanarkshire, Écosse Porto Alegre, Brésil. Sesto San Giovanni, Lombardie, Italie, (banlieue de Milan) Tuzla, Bosnie-Herzégovine en projet, avec le camp palestinien de Gaza. De plus la ville a entrepris des programmes d'aide et de coopération avec Larbaa Nath Irathen, Algérie Tiznit, Maroc Djélébou, Karakoro et Sahel, Mali Culture et Loisirs Maison de l'Internet Citoyen : 1 passage Moulin Choisel - rue de strasbourg par GénérationNTM Théâtre Gérard Philipe Centre Dramatique National dirigé par Alain Ollivier. [Site du TGP] Musée d'Art et d'Histoire : fonds exceptionnel sur la Commune de Paris et Paul Eluard. Cinéma d'Art et d'Essai l'Ecran Salle de concert « la ligne 13 » La Fête des Tulipes, en avril de chaque année La Fête de la ville a lieu le week-end le plus proche de la saint Denis, le 9 octobre Festival de Musique, en juin, parmi les plus renommés de France Festival Metis, vers mars Théâtre de la Belle Etoile, qui accueille en résidence la Compagnie Jolie Môme Café Culturel, lieu de concerts et d'expositions Espace d'exposition ADADA Les Nuits du vendredi, animations nocturnes une fois par mois Les réserves du Musée des Arts et Métiers de la rue Saint-Martin à Paris. Visite mensuelle. Réservation Le Stade de France accueille de grandes compétitions de football, le Tournoi des Six Nations, divers événements ou concerts En 2007, la ville accueille la Coupe du Monde de rugby Meeting annuel d'athlétisme, premier au monde par son affluence Semi-marathon annuel, la « Voie Royale » Plus de 10% de la population est inscrite dans un club de la ville, pour pratiquer un vaste éventail de sports dans les salles dédiées de la ville. Transports La ville est desservie par plusieurs lignes majeures de transports. Par le chemin de fer et la gare historique, puis notamment depuis 1992 le tramway T1 et surtout, en 1998, prolongement de la ligne 13 à l'Université Paris-8, nouvelles stations RER B et D à proximité du stade. Le prolongement de la ligne 12 en 2010 (station Proudhon - Gardinoux à la Plaine Saint-Denis, en limite d'Aubervilliers, puis, en 2012 à Mairie d'Aubervilliers) feront disparaître des point noirs. |