Clichy-sous-Bois
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement du Raincy
Canton du Raincy
Intercommunalité: communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil
Code INSEE 93 014
Code postal 93 390

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Maire (élections 2008): Claude Dilain PS

Église catholique
Responsable du secteur:
Père Jean Massin

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Chapelle JEAN XXIII - Allée Fernand Lindet
Chapelle NOTRE DAME DES ANGES: Voir plus bas (Patrimoine)

Église Saint-Denis____________
Crédit photo: Patrimoine de la Seine-Saint-Denis, éd Flohic 2004

Démographie
Population sans doubles comptes 28 288 hab. (1999)
Densité 7 161,5 hab./km²
Ses habitants sont appelés les Clichois.
Évolution démographique 1968: 16357; 1975: 22422; 1982: 24654; 1990: 28180; 1999: 28288

Géographie
Clichy-sous-Bois est située à l'est de Paris, dans la région Île-de-France, dans le département de Seine-Saint-Denis, à 15 km des portes de Paris et quelques centaines de mètres de la Seine-et-Marne. Elle appartient au canton du Raincy, sous-préfecture de Seine-Saint-Denis.
Clichy-sous-Bois s'étend sur une superficie de 395 hectares, dont 110 de zones boisées. La morphologie et la topologie de la commune lui confèrent une grande variété de paysages et d'atouts environnementaux, liée en particulier à la présence d'un important patrimoine forestier : Forêt départementale de Bondy, Parc de la Fosse Maussoin, Parc de la Mairie.
Son grand parc forestier faisait à l'origine partie de la forêt de Bondy.
Elle possède un grand complexe urbain : la Cité des Bosquets.
Longitude 02° 32' 53" Est
Latitude 48° 54' 35" Nord
Altitudes moyenne : 98 m - minimale : 66 m - maximale : 121 m
Superficie 395 ha = 3,95 km²
La Ville fait partie de la Commmunauté d'agglomération de Clichy-Montfermeil.
Communes limitrophes:
au Nord : Livry-Gargan
à l'Ouest : Le Raincy
au Sud : Gagny
à l'Est : Montfermeil
au Nord-Est : Coubron,
Hôtel de Ville

Histoire
La ville porta successivement les noms de Cleppius à l'époque romaine, Clippiacum superius au VIIe siècle, Clichiacum au XIIe siècle, puis Clichy-en-Aulnois à la Révolution française.
Découverte d'armes et outils de silex du néolithique.
Commanderie des templiers au XIIIe siècle, passée à l'ordre de Malte ensuite, chasse royale au XVIe siècle.
Chatellenie du président de Mesmes au XVIIe siècle ; propriété du duc d'Orléans au XVIIIe siècle.
Séjour de Kellerman.
La commune a beaucoup souffert des combats contre l'armée prussienne en 1870.
Clichy-en-Aulnois est déjà un village dans les temps les plus reculés. On sait qu’au Moyen Âge il appartient aux seigneurs de Livry alors que la cure dépend de l’Abbaye. Plus tard, sous Philippe IV le Bel, les Templiers qui possèdent une commanderie sur la route de Coubron sont chassés par le Roi qui s’approprie leurs biens. C’est dans le même temps que se développe le pèlerinage à la source où avait eu lieu deux siècles plus tôt le miracle attribué à la Vierge. Déjà un rendez-vous de chasse puis des châteaux se bâtissent sur son territoire et au XVIIe siècle le châtelain le plus important est un magistrat, le Président de Mesmes. Les équipages royaux et seigneuriaux chassent dans ses forêts giboyeuses, ceux du Prince de Dombes transmis au Duc d’Orléans s’y installent.
Clichy aborde la période révolutionnaire avec un peu plus de 100 habitants qui le 6 janvier 1790 désignent la première municipalité : Clichy devient une commune. Puis la vie agitée un moment par les litiges avec son puissant voisin Livry se met en sommeil jusqu’en 1814 où Alexandre, tsar de Russie, séjourne dans un de ses châteaux d’où il contemple Paris. Kellerman, Duc de Valmy, réside aussi à Clichy. Kellerman, Duc de Valmy, réside aussi à Clichy.
En 1820, le village atteint péniblement 150 habitants. Sous Louis-Philippe, on construit la première mairie-école. Pendant le Second empire, les Clichois fuient leurs domiciles que 10 000 Saxons occupent et saccagent. À la Belle Époque, le développement n’est pas encore spectaculaire.
En 1912, on recense 1 434 habitants ; on doit construire l’école du Plateau. Et la Première Guerre mondiale éclate qui lui enlève 68 de ses fils. L’entre-deux guerres conserve la parure de bois, restes de la forêt de Bondy qui coupe en deux la commune que le progrès n’atteint guère : pas de tout à l’égout, pas d’enlèvement des ordures ménagères, peu ou point d’éclairage public. Trois employés de mairie, trois cantonniers, quatre femmes de service couvrent ses besoins. Pourtant en 1934 on construit la première école du Chêne Pointu. La vie continue toujours aussi agreste : il n’est pas rare de voir passer des vaches dans les rues du bourg car il y a encore trois fermes et l’on se croirait à des lieues de Paris si la Tour Eiffel n’était visible des points élevés du village.
Passeront encore quelques calmes années avant l’occupation allemande qui n’oublie pas Clichy. L’urbanisation débutera dès 1955, année où s’édifie la première résidence : La Pelouse.

Économie
La création de la Zone Franche urbaine, exonérant de toutes taxes les entreprises s’implantant dans le périmètre, a dynamisé le développement économique sur la commune. Cette dynamique se poursuit aujourd’hui grâce à l’action d’animation du tissu économique conduite par la communauté d’agglomération.
Les commerces sont l’objet d’un soutien particulier avec la restructuration du centre commercial du Chêne Pointu. Des financements de la politique de la ville ont également été mobilisés pour améliorer l’environnement urbain du centre commercial des Marronniers et de la zone d’activité commerciale de la Fosse Maussoin. L’insertion professionnelle a été favorisée par la communauté d’agglomération qui a créé un service emploi/formation/insertion Toutefois, l'activité économique pâtit du faible réseau de transports, du manque de formation des jeunes et d'un réseau d'entreprises insuffisamment développé. En dépit des efforts des pouvoirs publics et du réseau associatif, le taux de chômage est l'un des plus élevés de Seine-Saint-Denis.

Patrimoine
L'église Saint-Denis L'église médiévale du XIIIe siècle a laissé la place en 1641 à un nouvel édifice. Ce dernier est reconstruit en 1759 par Clément Darce, trésorier de France en Bourgogne. Le bâtiment est remanié en 1811 et 1847, année durant laquelle le clocheton est ajouté. L'église possède un plan très simple à une nef unique et un chevet plat. Elle abrite deux pierres tombales et un vitrail du XVIIe siècle aux armes d'Amador de La Porte, grand prieur de France et oncle maternel de Richelieu.
__Sanctuaire diocésain N.D.des Anges

La chapelle Notre-Dame des Anges (allée Jean-Jaurès) fut édifiée entre 1650 et 1660 par Christophe de Coulanges, abbé de Livry et oncle de madame de Sévigné, à l'emplacement d'un oratoire du XIIIe siècle. Détruite par un incendie en 1791, elle est reconstruite vers 1808, puis agrandie en 1865 date à laquelle on lui ajouta une coupole. Lieu de pèlerinage très ancien, le deuxième en France après celui de Notre Dame de Liesse dans le diocèse de Soissons, elle est aujourd'hui Sanctuaire diocésain du diocèse de Saint-Denis dont le pèlerinage annuel au mois de septembre est très populaire.

L'hôtel-de-ville (place du 11 Novembre 1918) occupe un château édifié au XVIe siècle, et acheté en 1645 par Robert de Bragelongne, surintendant des finances du roi Louis XIV. Il le cède ensuite au comte Jean-Antoine d'Avraux, ami de madame de Sévigné qu'il accueille régulièrement lors de ses séjours à Livry. Le bâtiment est modifié en 1807 au goût néoclassique très en vogue. Il fut acquis en 1930 par la municipalité et le château devint la mairie de la commune. Le parc, l'orangerie et le château furent classés monuments historiques en 1972.
Le château de La Terrasse (avenue de Sévigné). D'abord occupé par une commanderie de Templiers, les ruines furent remplacées au début du XIXe siècle par un château, qui fut saccagé durant l'occupation prussienne de 1870. Largement remanié en 1908 , ce château laisse alors la place à la construction actuelle.

__________Collège Louise-Michel
Personnalités connues

Doc Gynéco, rappeur.
Albert Uderzo, dessinateur.
Roberto Alagna, ténor.


Transports
Aucune station de métro ni du RER à Clichy-sous-Bois. La station la plus proche est la gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil sur la ligne E du RER.
BUS. Le seul transport direct à Clichy-sous-Bois est l'autobus, lignes 601, 602, 603, 347 vers Bobigny Pablo-Picasso et le 146 vers Le Bourget.
Clichy-sous-Bois n'est desservie par aucun axe autoroutier ni routier d'importance, ni aucune voie ferrée et reste par conséquent une des villes les plus enclavée de la petite couronne parisienne.