Éditions
Obsidiane |
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Extrait |
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« Il s'agirait, dit Monchoachi, d'un long parcours à travers les mythes, les magies, les rituels cérémoniels qui ont fait la « présence » des différentes parties ou lieux du monde, présence recouverte totalement de nos jours par la Civilisation (...) mais en les jouant, en les déplaçant, en les retournant, voire en les subjuguant, ceci en vue d'ébranler la vision calamiteuse du monde charriée par ladite civilisation. Comme tout poète, je n'ai à ma disposition, pour ce faire, que la langue, ou du moins j'en ai deux : la créole et la française (essentiellement), ce qui me permet de jouer des facultés de l'une et de l'autre ; la française, conceptuelle, la créole, plus rythmique, plus sonore, plus imagée, plus sensible, traversée aussi par le souffle, non de l'esprit, mais des esprits et des magies, ce qui ne constitue pas un moindre recours pour nous ramener à une vision du monde sensible où toutes choses vivent, et pas seulement l'homme...» . |
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ExtraitLa fille
à la calebasse
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